Les aliens sont-ils des catholiques qui s'ignorent ?

C’est la question toute pénétrante que se pose le Vatican. Le père Jose Gabriel Funes, « chef-astronome » du Saint-Siège s’interroge sur les implications théologiques de l’existence d’entités intelligentes extra-terrestres.

He said that aliens, like humans, would be able to benefit from the redemption offered by Jesus Christ and « the mercy of God ». Source.

La rédemption vaudrait donc pour les aliens. Ce qui implique qu’ils sont tout aussi pêcheurs que nous et qu’ils payent eux aussi, pour la gourmandise d’Eve ?
Le Christ est donc mort pour les humains et… les aliens. Mais les a-t-on seulement prévenus ?
Dieu a fait l’homme à son image. L’alien n’a pas le droit à sa petite tentacule ? Même pas une micro-ventouse quelque part ?
Et dans l’arche de Noé, y’avait aussi tout plein d’aliens ou ils ont été créés après ?
« Tu ne commettras pas d’adultère », ça vaut aussi pour les E.T. qui se dupliquent par mitose ?

Si Jose Gabriel Funes (ou quelqu’un d’autre) pouvait me répondre, ça serait sympa.

Après les Free Hugs, les Free Prayers ?

Je viens de croiser ce groupe de jeunes évangélistes dans la quartier français de la Nouvelle-Orléans (durant notre video-blog-reportage sur l’après Katrina).
Pas certain que ça soit importable chez nous et c’est tant mieux.

Ils devraient appliquer cette devise trouvée dans un bar jusque à côté. 😉

Blogtrotters 7e édition sur l'après Katrina

Blogtrotters : l'apres Katrina

Ça y est, si tout se passe bien, je pars jeudi 19 juin avec Alban en Louisiane pour la 7e édition de blogtrotters. Notre thématique : La Nouvelle-Orléans, trois ans après l’ouragan Katrina.
Pendant une semaine, nous allons ouvrir une parenthèse multimédia en émettant par tous les moyens possibles (live via téléphone portable, webcam, video différée, sms twitté, photostream) autour du sujet qui nous intéresse. Ça reste encore très expérimental. C’est d’ailleurs l’un des intérêts de nos aventures digitales. Et bien sûr comme à chaque fois, l’interaction avec ceux qui nous suivent. Je peux d’ores et déjà remercier ceux qui nous ont donnés des contacts sur place et suggérés des lieux à visiter.
Notre édition dure une semaine (du 19 au 26 juin 2008), n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil et laisser un petit coucou.
En bonus (si ça marche aux USA), le box multimedia qui permettra de nous suivre en video-live via notre tél :

Si je peux que je continuerai à alimenter egoblog. Sinon je reviens très vite. 🙂

Que faire contre l'usurpation d'identité numérique ?

L’OCDE organise actuellement une conférence à Séoul sur le délicat problème des usurpations numériques (notamment). Cette question importante est remise à l’agenda des gouvernements du fait de l’ampleur qu’elle est en train de prendre : 32 milliards d’euros de cout pour les États-Unis pour 2007, plus de 2 milliards pour le Royaume-Uni… Des chiffres qui donnent le tournis.
Je me suis intéressé à ce sujet en 2005, notamment en rédigeant une proposition de loi pour le sénateur dont je suis l’assistant. Mon idée était de proposer une réponse simple, applicable à toutes les situations, et sans danger pour les libertés individuelles (malheureusement ce projet ne sera jamais mis à l’ordre du jour…).
Deux grandes réponses peuvent être apportées :
– La première : le contrôle a priori de nos identités de façon à les protéger, avec l’idée que plus il y aura de dispositifs pour nous identifier, moins il y a de chance qu’on nous usurpe. Ça semble être le bon sens, mais il y a un risque évident pour nos libertés. La biométrie, la vidéosurveillance peuvent très vite nous faire tomber dans une société ultra sécurisée et liberticide.
– La seconde réponse : le contrôle a postériori. On fixe un principe de droit : l’usurpation de l’identité numérique sera punie par x temps de prison (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui), et on laisse à chacun la possibilité de respecter ou non le droit commun (c’est ça la démocratie).
Vous aurez compris où je me situe. Je vous invite à lire ce billet rédigé en 2006 et qui résume bien mes arguments.
La balle est dans le camp du législateur et surtout du gouvernement qui tient l’ordre du jour.

L'après Irlande : et si on arrêtait les referendums ?

Les nonistes semblent porter haut et fort les bienfaits du referendum. Surtout après la catharsis du non irlandais.
Dans cette joie (que je leur souhaite longue et porteuse de plan B), ils semblent oublier l’importance aujourd’hui plus qu’hier, de la démocratie représentative (celle qui fait que ce sont les parlementaires qui votent, par exemple un traité). La France est (en gros) une démocratie représentative, avec deux grosses exceptions : le président qui est élu au suffrage universel (j’ai toujours été contre préférant qu’il soit élu par le parlement) et les referendums (dont la nature m’a toujours inquiété, soit que la question soit mal posée, soit qu’on réponde à côté).
Dans ces deux cas, lorsqu’on demande l’avis du peuple, eh bien on tombe dans les travers de la démocratie d’opinion. Celle-là même qui nous ferait reprendre la peine de mort après chaque viol de mineur. La démocratie représentative, elle, tend à casser le diktat de l’événement médiatique, avec son lot de confusions, de pulsions irrationnelles, de simplifications, d’amalgames et impose justement aux injonctions populaires, un temps de réflexion essentiel. Voter à chaud, c’est toujours mauvais pour la démocratie.

Se plier à l’opinion du peuple, ce n’est pas une garantie, c’est un risque. Le jeu de la représentation est un processus démocratique, ne l’oublions pas. Les parlementaires ont un rôle important à jouer surtout aujourd’hui alors que la pression médiatique est à son comble et que la démocratie d’opinion règne en maître.

Et si on arrêtait tout simplement les referendums ?
[d’ailleurs si on faisait un referendum sur ce billet, le non l’emporterait, alors, bon, moyen les referendums] 😉