Echange avec le créateur d’armes imprimables

(Import de Storify)

J’ai croisé l’an dernier sur Twitter Cody R. Wilson le fondateur de ‘Defense Distributed’ qui prone la liberté d’imprimer des flingues via le web. J’ai tenté une conversation dont je vous livre l’essentiel ici. (nb: egoflux est mon ancien identifiant sur Twitter) Trad. approx. sous chaque tweet.


Il explique en gros que son concept est révolutionnaire et apocalyptique, second degré.


Donc ta solution pour la paix dans le monde, c’est un flingue pour tous pour qu’on puisse tous se tuer ? Bravo.


« Je propose une solution au contrôle des armes. »


Je lui rappelle un énième exemple de tuerie aux USA en lui disant que le contrôle des armes EST la solution.


« Le contrôle des armes est rapidement une impossibilité. Les valeurs et la moralité sont la solution. »


Quid des valeurs démocratiques ? On a démocratiquement voté pour le contrôle des armes en Europe et notre taux de criminalité est plus faible qu’aux USA.


« C’est la tyrannie de la majorité »


Et si la majorité des gens ont un flingue, qui imposera la tyrannie ? La majorité de ceux qui auront un flingue contre la minorité qui n’en aura pas ? Super. 


« La décentralisation du pouvoir diminue toujours la tyrannie. »


Pas toujours. Prends la justice par exemple. Si tout le monde fait sa justice, il n’y a plus de justice.


« Je suis convaincu que la justice comme tout service, doit être rendue par la compétition. Les cours privées ne sont pas du vigilantisme. »

#LaDisparition – des tweets sans lettre 'E' en hommage à G. Perec

Voilà que ça me reprend. Une irrésistible envie de bidouiller avec Twitter. Aujourd’hui, je vous présente ma dernière trouvaille : un hommage à ‘La disparition’ de Georges Perec. 

Petit rappel, ‘La Disparition’ de Perec est un roman écrit sans lettre ‘E’. Autant dire un exploit digne d’un génie. Ce que fut Perec.

Mon idée est de transposer ce concept sur Twitter en invitant tous ceux que ça amuse, à ajouter le hashtag #ladisparition à leur tweet sans lettre ‘E’.

Pour lancer la machine, j’ai créé un compte @ladisparition qui republie les meilleurs tweets ayant respecté la règle du jeu.

Tout a commencé avec ce tweet :

Pour le reste, c’est ici, et franchement certains sont pas loin d’être aussi géniaux que Perec :


Vous noterez peut-être la présence d’un troll oulipien dans la timeline. 😉

Pour ceux qui ont raté mes dernières expériences sur Twitter, jetez un oeil aux tweets @posthumes de la Rome antique (qui est encore actif) ou à @lesmursdepompei pour des graffitis pompéiens (plus actif mais qui peut être encore parcouru avec bonheur). 😉

 

@MursdePompei – les ‘tweets’ de Pompéi

Il y a quelques mois de cela j’ai visité l’exposition sur Pompéi au musée Maillol. Outre les statues #nsfw, qui m’ont particulièrement interpellé, ce sont surtout les inscriptions murales répertoriées dans un petit livre chiné à la librairie du musée qui ont attiré mon attention (Sur les murs de Pompéi – Choix d’inscription latine, Philippe Moreau).

Il s’agit d’un recueil de petites phrases déposées par des citoyens de Pompéi sur les murs de la cité. Des messages parfois obscurs, obscènes, d’autres politiques, moqueurs ou drôles comme autant de petits témoignages intimes exposés à la vue de tous.

Et là soudain, je me suis arrêté en me disant : « mais c’est des tweets ! ».

Et comme j’ai l’esprit joueur, j’ai pensé que ça serait amusant de réinjecter ces bribes de phrases pompéiennes sur Twitter.

Histoire de leur redonner vie, un instant, et de constater notre proximité avec elles malgré les millénaires qui nous séparent.

Dispositif : je vais tweeter aléatoirement une sélection subjective d’inscriptions murales tirées de l’ouvrage de Philippe Moreau en y associant le Hashtag : #MursdePompei – j’en publierai une par jour sur 50 jours.

Le lien vers le compte twitter dédié : https://twitter.com/#!/mursdepompei

Google Plus pour les nuls (et mes amis surtout)

Vu que j’y suis et que je peux inviter des gens je ne m’en prive pas. 

La contre-partie c’est que la plupart de ceux que j’invite ne savent pas trop dans quoi ils mettent les pieds.
D’où ce rapide billet. 

 

Panorama.

Google Plus est une sorte de Facebook simplifié, plus clair au niveau de la confidentialité. G+ se rapproche également de Twitter mais sans la limite des 150 caractères. Si ça vous parle, G+ est une plateforme asymétrique (vous pouvez suivre quelqu’un qui ne vous suit pas et inversement). Autre chose qui pourrait vous parler, G+ a beaucoup de point commun avec FriendFeed. En gros, c’est un réseau social assez orienté discussion, très maniable et particulièrement ouvert (vous pouvez récupérer tout ce qui vous y avez mis).

 

Comment ça marche.

Simple. G+ repose sur des cercles. Vous en créez autant que vous voulez. Il vous suffit de glisser les profils de ceux qui vous intéressent dedans. Par exemple, « famille », « geeks », « news », « potes », « groupe de travail » etc.
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Vous trouverez vos contacts (et bientôt les médias) en les cherchant (s’ils sont présents sur G+) dans la barre de recherche en haut.
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Attention vous trouverez beaucoup de faux compte parodique, tel que celui-ci : https://plus.google.com/117124033424215759941/posts/MhNyeXvdzUD

 

La rédaction d’une entrée.

Lorsque vous rédigez une entrée, vous choisissez simplement quel(s) cercle(s) pourra le lire.
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Vous avez la possibilité d’envoyer un message à une seule personne en l’ajoutant en contact.
Vous pouvez enrichir votre message avec une image, une video, des liens ou votre géolocalisation.

 

La timeline.

Lorsque vous êtes en vue générale (l’accueil https://plus.google.com/) apparaissent tous les messages de ceux qui sont dans vos cercles.
Vous pouvez laisser des commentaires, les « plusser » (sorte de « like » pour google plus) ou les partager (reprise sur votre « mur »).
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Sur la gauche de la page d’accueil vous verrez vos cercles. Vous pouvez sélectionner celui qui vous intéresse pour ne voir que les messages qu’il contient.
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Votre profil.

Vous y avez accès en cliquant sur l’onglet profil.
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Cet espace est totalement configurable. Vous y rentrez les informations qui vous concernent.
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Je ne vous ai pas parlé des « bulles video » ou Hangouts à l’intérieur de laquelle vous glissez ceux avec qui vous voulez faire une video conférence, ou des « Déclics » pour suivre des thématiques spécifiques. Ben oui, c’est un billet pour les nuls ! Faut pas trop m’en demander ! :p
Voilà, avec ces quelques indications, vous devriez pouvoir commencer à vous amuser.
Vous pouvez me retrouver ici et m’encercler : https://profiles.google.com/tristanmf

Pour aller plus loin vous pouvez suivre ceci par exemple : http://www.scoop.it/t/all-google-plus
Bon plussage !

[Hyper Video] "Happy World : Birmanie, la dictature de l'absurde" en ligne !

Autant vous dire que je suis aux anges. Des mois de préparatifs, un travail collaboratif monumental, des wonderful people de Cinquième Etage Production, Upian et Owni, dans un esprit libre (Creative Content et auto-production partout), pour une belle expérience d’hyper video à charge contre le régime birman.

Happy World - Birmanie, la dictature de l'absurde.
Happy World - Birmanie, la dictature de l'absurde.

Visible sur toutes les plateformes (pc, tablet, mobile), téléchargeables dans tous les formats, html5, gratos, moderne quoi !

Je vous invite également à regarder le making-of du tournage qui éclaire pas mal les conditions dans lesquelles on a filmé le documentaire.

Making-of d’Happy World par happy-world_tv

Surtout, plongez bien dans les bonus qui apparaissent lors du visionnage. Il y a de véritables perles. Pour ma part, je suis déjà un grand fan de ValiumTV.
Bonne nuit.