Clearstream : les journalistes obligés de révéler leurs sources ?

ANContre-coup de l’affaire Clearstream, voilà que le député UMP Jacques Briat demande, aujourd’hui même, à ce que soit mise à l’ordre du jour sa proposition de loi obligeant les médias à citer leurs sources (allusion aux « fuites » de l’affaire). Un geste peu rassurant qui rappelle le navrant épisode américain de l’affaire Plame-Wilkson.

Discours commémoratif de l’abolition de l’esclavage : Jacques Chirac vcasté

10 mai, première date anniversaire de l’abolition de l’esclavage. Je décide de m’y rendre et de vcaster le discours du président de la République, Jacques Chirac. Il y annonce l’érection d’un monument dans les jardins du Luxembourg et la mise sur pied d’un organisme de recherche sur la Traite négrière. Je précise que je suis pas chiraquien (loin de là), mais je l’ai trouvé à sa place au vue des circonstances délicates dans laquelle cette manifestation se tenait (je ne parle pas de l’affaire Clearstream mais des dérives communautaristes autour de la question de l’esclavagisme et notamment de l’irruption Dieudo, refoulé à l’entrée).

En présence notamment de Christianne Taubira, Dominique de Villepin, Christian Poncelet, Jean-Louis Debré, Renaud Donnedieu de Vabres.
Intervention intégrale : 10 mn

LINK DEAD (sorry)

Clearstream et PMF ? Aucun rapport.

Les médias ressassent depuis plusieurs semaines maintenant, le même parallèle étrange. L’affaire Clearstream serait le pendant de l’affaire dite « des fuites » à laquelle mon grand-père dût faire face en 54. Pour faire court, des informations importantes et confidentielles furent transmises sur l’Indochine au PCF de l’époque. Des noms circulèrent dont celui de François Mitterrand (alors ministre de l’Intérieur de Mendès) comme pouvant être à l’origine des fuites. PMF lança alors une enquête comme sa fonction de président du Conseil l’y obligeait (moralement du moins). Mitterrand sera blanchi et PMF volera d’ailleurs à son secours lorsque celui-ci sera harcelé au parlement – ce que l’on oublie un peu rapidement. «Il [PMF] faisait son métier. Je ne l’ai jamais tenu pour déloyal», dira-t-il quarante ans plus tard à son biographe, Jean Lacouture en évoquant cette affaire. Eut il s’agit d’un membre de sa propre famille qu’il aurait agi de la même manière. Photo/PMF/gvt 54