Un Perec dans WoW ?

Je découvre aujourd’hui avec un certain ravissement qu’un joueur – un jeune étudiant américain – tente actuellement d’atteindre le sommet du jeu de baston online World of Warcraft, sans jamais ne tuer qui que ce soit (là, chapeau). Un projet extrêmement complexe (parce que le meilleur moyen de monter de niveau reste toujours la boucherie) qui ressemble, toute proportion gardée (j’insiste), à l’exploit d’un Perec écrivant tout un roman sans la lettre « E » (dans « La Disparition« ). Ça ne serre sert à rien mais c’est beau comme de l’art.

Via Boing Boing

Police de proximité : ma suggestion du jour

Chère Michèle A.-M.,
Permettez-moi d’attirer votre attention sur ce très seyant ensemble, aéré et discret, griffé de 1956, qui pourrait judicieusement parer nos forces de l’ordre.
Je souligne l’origine américaine de la délicate tenue qui devrait, au passage, ravir notre président.
Seul bémol : ne pas tomber à la renverse, obligeant une grue à vous remettre d’aplomb.
À part ça, c’est de la (pare-)balle.

Je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de mes condiments épicés.

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WoW : une cuisine d'inspiration virtuelle dans votre assiette ?

J’adore les passerelles improbables entre monde réel et virtuel. Et là je suis servi. Avec cette étrange affaire décalée, absurde et néanmoins digeste (semble-t-il).

Aujourd’hui donc, je découvre un livre de recette (bien réel) inspiré de l’univers fantastique du jeu en ligne World of Warcraft. L’idée saugrenue de l’auteur du site, le « Chef Tauren », est de donner corps aux plats que les héros virtuels concoctent online pour se guérir (mis de côté les ingrédients difficiles à trouver irl comme la langue de raptor, ou la cuisse de dragon).

Notre cordon bleu précise :
« Tu t’es battu comme un Tauren, tu es mort comme un Tauren, alors pourquoi ne pas manger comme un Tauren ?« . C’est bien vrai. Quoique qu’un Tauren (hordeux particulièrement peu raffiné), ça bouffe pas forcément ce que déguste ma délicate chasseuse elfique du nom de Tristanzoner (Alliance, lvl 70)… 😉 *

J’ai conscience que ce billet apparaitra quelque peu obscur pour qui ne connait pas bien les mmorpg.

Via Wonderland

* À quoi s’ajoute le fait qu’une portion pour magicien nain, n’est pas la même que pour un Orc ; qu’un mort-vivant aura tendance à préférer la nourriture avariée ; sans parler des Elfes de sang avec qui il ne vaut mieux tout simplement pas diner… 😉