J’ai monté ce blog absurde (comme j’aime) pour tous ceux qui ont un complexe vis-à-vis de gros émetteurs d’rss, type LLM, embruns et autres versac.
Après ça, vous pouvez vous relaxer du flux.
Quelques mots sur le Tuvalu, notre prochaine destination.
Plus d’info ici.
Merci à Benjamin Boccas et Julien Jouanneau pour cette soudaine apparition avec d’autres (Quitterie, Zazon ou memoire-vive.org…) dans Paris-Match (que je ne lis pas mais que ma mère adore ;).
Photographie prise lors de notre video-blog-reportage à NY sur les attentats du 11 septembre.
Merci à la très sympathique Caroline Deschamps à qui je souhaite bonne chance pour sa nouvelle émission sur la Chaine Parlementaire.
L’émission devrait être diffusée aujourd’hui vers 18h30 et ce soir vers 11h30.
Je lis ça et là, notamment en cette journée d’action blogosphérique de soutien à la Birmanie, des critiques déplacées contre ceux qui se mobilisent à leur niveau (même modestement) contre l’injustice qui frappe le pays.
Je suis navré, mais pas surpris, de voir que certains blogueurs influents (notamment embruns) relayent ce genre de critique stérile et très française, et qui consiste à chier systématiquement sur ceux qui cherchent à agir ou simplement à afficher leur solidarité.
Ainsi donc certaines actions de la blogosphère (comme sur Facebook), ne serviraient à rien ?
Alors qu’on m’explique une chose : pourquoi la junte a pris un soin tout particulier à couper tout accès au net ?
Plutôt que de donner la parole à ces bougons franchouillards, je préfère l’analyse d’un vrai militant des droits de l’homme qui sait de quoi il parle, lui :
“Finally they realized that this was their biggest enemy, and they took it down,�? said Aung Zaw, editor of an exile magazine called Irrawaddy, whose Web site has been a leading source of news over the past weeks.
« Finalement, ils [la junte] ont réalisé que c’était [le net] leur principal ennemi » dit Aung Zaw, éditeur en exil du magazine Irrawaddy, dont le site a été la source principale des news ces dernières semaines ». – in le New York Times via smartmobs
Alors que ce soit aujourd’hui, demain, sous la forme qui vous convient, agissez et n’écoutez pas ces gueulards. Il n’existe pas de « petits » engagements. Il n’y a pas d’hiérarchie dans le soutien. Tout est bon à prendre.Si des personnes voulaient tricoter le plus gros pull-over au monde pour attirer l’attention du public sur la Birmanie, eh bien je leur dirais bravo ! Et tant pis pour les aigris.
Le principe d’une action collective repose justement sur le fait que tout le monde agisse comme il peut, d’où il est, avec ses propres moyens, même modestes. C’est la somme de ces engagements qui fait frémir la junte birmane (et certainement pas les critiques stériles de certains donneurs de leçons).
Si je ne suis pas certain de l’effet de la campagne qui est lancée aujourd’hui sur les blogs, je ne la critique pas, au pire, je ne la relaye pas.