Ainsi donc Marine Le Pen (fille du Jean Marie) invoquerait-elle dans son livre « à-contre-flots », Pierre Mendès France, Jean-Jaures ou Churchill (via Sylvain Attal). Pour le moins absurde. Quoique, à bien y réfléchir, on peut, peut-être, y voir un écho à la confusion idéologique qui frappe les Dieudoniens. Un mélange des genres qui leur fait par exemple revendiquer en coeur les droits de l’homme tout en exécrant l’ONU, ou lutter pour la liberté d’expression en niant la Shoah. Une véritable tambouille idéologique, à laquelle, on espère, l’electorat ne sera pas sensible. Marine Le Pen tente-t-elle à travers son livre de parler (notamment) aux dieudonniens ? On verra bien…
En attendant : Flash back. Nous sommes à l’Assemblée nationale, le 11 février 1958, un jeune député interpelle Pierre Mendès France :
« Vous n’ignorez pas que vous cristallisez sur votre personnage un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques »
Le jeune député qui s’exprime alors, c’est Jean-Marie Le Pen (source : le Dictionnaire de l’extrême droite de M. Aubry et O. Duhamel). Et puis c’était l’ambiance de l’époque.