[audio] Chronique #8 : les mèmes numériques

Voilà pour ceux qui n’ont pas pu l’écouter, ma 4e chronique radio de l’année dans Place de la Toile sur France Culture. Le sujet du jour (pour ceux que ça intéresse) : les mèmes numériques.

Mais c’est quoi un mème ? Ben écoutez… 😉

N’hésitez pas à me faire part de vos remarques sur le fond ou sur la forme. 🙂

La Pièce Baladeuse : petite expérience participative de géolocalisation

J’avais envie de voir ce que peuvent donner les nouvelles technologies de géolocalisation couplées au net aujourd’hui. Certains parlent déjà de geo-web ou geoweb.

Je vous invite donc à un petit jeu expérimental très basique.
Nom de code : « La Pièce Baladeuse« . Type geo-game, donc.

Voilà le dispositif. J’ai caché quelque part à Paris dans un endroit public, une petite boite contenant une pièce de monnaie fidjienne. Je vous propose de la retrouver grâce à ses coordonnées GPS (ci-dessous), de l’amener où vous voulez sur la planète, et de la re-cacher en nous laissant ici en commentaire, les nouvelles coordonnées de l’objet.
[À quoi il faudra ajouter un ou deux indices, vue la précision à 5/10 mètres près de nos GPS mobiles]

Alors pour commencer voilà à quoi la boite (la capsule ?) ressemble :
geocapsule
Sa taille : 7cm/5cm
Ses coordonnées GPS actuelles :

48.847778, 2.350556‎
ou
+48° 50′ 52.00″, +2° 21′ 2.00″

Indice : sous le combiné téléphonique.

Bon, cette petite expérience va dépendre de beaucoup de facteurs (il faut avoir un téléphone GPS, être à proximité de l’objet, le cacher dans un endroit pas trop difficile à trouver, avoir lu ce billet, que quelqu’un ne vole pas la boite, etc…).
Mais je trouve l’idée plutôt marrante. Et inutile, oui je sais. C’est ça aussi qui me plait.

À vous de jouer, ou pas.
😉

MAJ : pour savoir où est actuellement la Pièce, reportez-vous aux derniers commentaires.

Usurpation d'identité en ligne : MAM ressort une proposition de loi que j'avais rédigée…

[arf] Je viens d’apprendre ça en lisant ceci :

L’usurpation d’identité est devenue un vrai problème qui peut facilement faire des dégâts dans la vie privée des victimes. Pour y remédier, une proposition de loi a été faite pour inscrire ce délit dans le Code Pénal. […]
C’est une proposition de loi faite en 2005 par l’ancien sénateur Michel Dreyfus-Schmidt que Michèle Alliot-Marie va inclure dans sa Lopsi (Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure). Elle la défendra très bientôt devant le parlement. [source : infos-du-net.com]

Cette proposition de loi visant à créer un délit d’usurpation d’identité numérique, je l’avais soumise au défunt sénateur pour lequel je bossais. Jamais je n’aurais imaginé que MAM serait celle qui la ressortirait (mais que fait le PS dont mon sénateur était [et dont je ne suis pas] ??). Je crains que MAM ne fasse une mauvaise pub à un texte qui pourtant est une garantie pour les libertés.

Je vous invite à relire ce billet rédigé en 2006 qui explique mon raisonnement.
Je disais notamment ceci :

Si on veut sécuriser l’identité numérique des citoyens, plutôt que de charger en biométrie, en videosurveillance ou tout autre contrôle a priori (par nature liberticide), pourquoi ne pas présenter une simple réponse de droit ? Je préfère de loin qu’on fasse confiance aux citoyens en édictant des interdits qu’on peut ou ne pas suivre, quitte à en payer le prix après (c’est ça aussi la démocratie), plutôt que de vivre dans une société ultrasécurisée.

10 000 !!!

10 000 ? 10 000 quoi ? 10 000 ans avant J.-C. ? 10 000 euros d’amende ? 10 000 morts d’erreurs médicales ? 10 000 tonnes de papiers ? 10 000 heures d’archives ? 10 000 contacts sur Twitter ? 10 000 litres ? 10 000 boules ?
Non. Rien de tout ça.
10 000 commentaires ! Vous m’avez gratifié de 10 000 commentaires !

Quand j’ai lancé ce modeste blog en 2005, jamais je n’aurais imaginé que le principal contributeur de ce lieu serait… vous !

Bon, je dois avouer que je modère à mort et sans complexe (plusieurs milliers de comm’ non comptabilisés donc), parce que j’envisage la modération de ce blog comme un travail éditorial. Pas toujours facile de garder une « bonne » ambiance. Il faut gérer les trolls mais aussi les relations inter-commentateurs parfois. Et ma propre susceptibilité. Je gère beaucoup mieux les commentaires haineux qu’au tout début. Je m’emballe moins. Je prends ça moins pour moi.

Mais ce qui domine largement pour moi, c’est cette sensation unique que vous me procurez en interagissant avec moi. J’ai rencontré certains de mes commentateurs, d’autres étaient déjà des amis. D’autres que je ne connais pas IRL, me laissent un petit message ça et là, pendant des années. J’espère d’ailleurs avoir un jour l’occasion de les croiser.

Je reste surpris par votre fidélité (pour ceux qui me suivent régulièrement) surtout que ce blog est un gigantesque foutoir, plein de choses improbables, qui n’ont souvent rien à voir les unes avec les autres (j’ai plus de 600 tags !). Un lieu où je poste des idées, des news persos, où je blague, où j’expérimente (ceux qui me suivent depuis longtemps ont été souvent désorientés par la maquette changeante de ce blog). Un blog qui somme toute, me ressemble pas mal.

Bref, merci pour votre présence dans ce modeste lieu (que je n’ose pas qualifier de réflexion mais plutôt d’échange).

[Note de service, en faisant la mise à jour de ce blog il y a quelques semaines, j’ai (pour une raison que je ne m’explique pas) cassé tous les accents de mes anciens commentaires. Je les répare un peu au fur et à mesure. Donc, ne vous inquiétez pas si vous croisez les � à la place d’accents…]

Un blog dédié aux complexés du blogging

Pour 2009, j’ai décidé de dédier une expérience que j’ai lancée en 2005, à tous les blogueurs qui complexent de ne pas publier assez de billets.

Mon « projet » (c’est un bien grand mot) était simple : écrire un billet d’une ligne, par an.

Pourquoi ? Honnêtement, je ne sais pas. Peut-être parce que je trouve ça tout simplement drôle (oui, j’ai un humour bizarre, la faute à ma mère qui est britannique). C’est peut-être aussi une façon pour moi de faire un pied de nez à la blogosphère (dont je suis) pour qui une info, qui date d’une demi-heure, est déjà périmée.

C’est donc avec une certaine fébrilité que je vous présente, eghost, le ghost de mon blog. Le fantôme errant d’egoblog. Un spectre virtuel qui vagabonde sans but, en dehors du temps blogosphérique, loin de l’infobésité triomphante.

Aujourd’hui, je publiais mon 5e billet, en 5 ans donc. Dépêchez-vous de visiter eghost, le prochain billet est pour très bientôt, début 2010.

Après ça, je vous le dis comme je pense, si vous êtes blogueur, vous allez vous relaxer du billet.

eghost, le ghost d'egoblog

Merci qui ?

😉