Blogtrotters : Départ pour le Pacifique sud

Toujours aussi surpris de constater que cette aventure numérique continue. Cette fois-ci elle nous amène (avec Alban) dans le Pacifique sud et c’est la question des réfugiés climatiques qui va nous occuper. Un sujet sur lequel nous avons été sensibilisé lors de notre visite des camps de réfugiés darfouris.
En rentrant, on essayera de monter un web-docu avec ce qu’on aura filmé.
À suivre sur blogtrotters.fr jusqu’au 16 décembre.
(je serai moins présent sur egoblog)

Villiers-le-Bel : quid du blog de l'une des deux victimes ?

Je me suis souvent posé la question de savoir ce que devenaient nos contenus numériques après la mort. L’actualité récente et morbide me replonge dans des abîmes de perplexité. L’un des deux jeunes morts, après avoir été percuté par une voiture de police, tenait un blog sous le pseudo de Chamo6 sur un skyblog. Libération évoquait ce site, il y a peu en soulignant qu’au « milieu de quelques messages de condoléances, on y trouve un torrent de messages racistes et haineux » (commentaires fermés depuis semble-t-il). J’essaie de me mettre à la place de la famille. Il n’existe rien de pire que de perdre son enfant… Les proches ont du suffoquer à la lecture des insultes qu’on adresse à leur petit, disparu précocement.
J’en viens à la question de ce rapide billet. Que va devenir le blog de Chamo6 ? Ne devrait-on pas considérer ce site post-mortem comme une sorte de sépulture qu’on devrait protéger et respecter au même titre que n’importe quelle tombe IRL ?
Son blog disparaîtra-t-il lorsque skyrock.com fera remonter dans ses tuyaux administratifs que son auteur est décédé (dans 105 jours) ? skyrock.com conviendra-t-il avec la famille de ce qu’il adviendra de son site ? Restituera-t-il le contenu (photos, textes) aux proches ?
Ce sont des questions importantes pour les familles des victimes et la mémoire du défunt. Au-delà, c’est notre société tout entière qui est interpellée. Et il faudra bien un jour que les législateurs s’y intéressent.

L'Arabie Saoudite fête la Journée internationale pour l'élimination des violences contre les femmes

200 coups de fouet et 6 mois de prison. Voilà à quoi aura droit une jeune saoudienne de 19 ans après avoir été victime d’un viol collectif. Car dans ce doux pays pétrolifère, les hommes ne peuvent être condamnés pour viol, puisque ce phénomène n’existe pas et n’a pas d’existence juridique (comme le Sida). (in Libération papier du WE)
Conseil du jour : Pervers sexuels de tous les pays, une destination, l’Arabie Saoudite.