Premier videoblogcrossing avec Natacha Quester-Séméon

Encore du ludique et de l’expérimental. On a décidé de se faire plaisir et de filer la métaphore du blogcrossing (vous savez, le fait de bloguer chez les autres et inversement) en s’invitant mutuellement sur nos blogs mais cette fois-ci en visio. L’idée est d’ouvrir une fenêtre vidéo à une autre personne que soi sur son propre blog et qui, en retour, vous ouvre le sien. C’est pas la révolution, mais pas moins drôle que le blogcrossing et puis ça s’avère plutôt sympa au final.
tri visioPour une explication ultra-hype du concept de vlogcrossing:
C’est sur memoire-vive.org en tri-visio-blog-crossing-live ici 😉

Encore une folle initiative des B4.

Ouverture du vblog, donc, à Natizen qui se filme en live avec son téléphone pour egoblog.net, pendant que je vadrouille visuellement sur le sien (vlogcrossing).

Et si on se faisait un wifipicnic le 30 mai prochain au Luco ?

expo wifipicnicC’est ce que je vous propose avec mes amis Natacha et Sacha Quester-Séméon, le 30 mai prochain au Jardin du Luxembourg à Paris. Et le wifipicnic, c’est quoi ? C’est un moment de rencontre dans une bulle wifi sauvage. Étrange hein ? L’idée est la suivante : nous créons un réseau sans fil d’un diamètre de 100 mètres à l’intérieur duquel toute personne équipée d’un ordi ou un pda wifi (c’est la seule condition sinon c’est pas drôle), peut chater, partager. Cette bulle n’est pas reliée au net, elle est totalement autonome (pas de prise électrique) et temporaire. Le 30 mai prochain, nous ouvrirons ainsi notre 3e bulle en partenariat avec « la Fête des voisins », en fin d’après-midi sous le kiosque à musique. Juste pour attiser votre curiosité, il faut savoir que notre petite initiative a eu les honneurs, notamment, de France Info, Europe 1, Netizen, Europe 2, Elle, l’Obs et surtout a obtenu le parrainage exceptionnel du pape du net, fondateur de Wired internet, j’ai nommé Howard Rheingold. Ce dernier y voit un usage inédit des réseaux sociaux. Venez juger sur place ! 😉

Tout le monde est invité, c’est gratuit (vous pouvez nous annoncez votre venu en laissant un commentaire), c’est en plein air dans un cadre idyllique, avec pleins de gens sympathiques et surtout c’est très ludique.

Vous n’avez rien compris à ce post ? Pour tous les détails, explications, l’historique, c’est ici.

Le Wifipicnic est propulsé par notre association incredible
Photo : Emy

Un pique-nique à 100 à l'heure en Nouvelle Zélande ?

Voilà une information essentielle et pleine de soleil (ça fait du bien par grand froid) que celle que nous livre le New Zealand Herald (via www.we-make-money-not-art.com, 3/1/06).
Est apparue sur les plages d’Orewa (NZ) vendredi dernier, une chose aussi étrange qu’insolite : un groupe de personnes prenant un pique-nique motorisé. Jusqu’à huit individus, attablés donc, sur un dispositif à quatre roues, mû par un petit moteur… Si l’intérêt de l’invention reste tout relatif, convenons-en, l’ORNI (objet roulant non identifié) semble malgré tout agréable et plaisant. Imaginez le paysage qui défile, les passants qui vous saluent, les plaisirs d’un invité-surprise à table (ou d’un autostoppeur ce qui revient étrangement au même)…
Le passage des piqueniqueurs motorisés a été signalé par la police locale néo-zélandaise qui, perplexe, n’a pas verbalisé les impétrants. Il est vrai que la chose aurait été assez délicate. Comment condamner des personnes qui prennent un pique-nique motorisé ? Et d’ailleurs, qui est le conducteur ? Faut-il une ceinture ? Quelle est la vitesse autorisée pour les piqueniqueurs en bord de plage, en ville ? Qui a bu à table ? Le port du casque est-il nécessaire ? Autant de questions que je ne pouvais pas ne pas partager avec vous pour cette nouvelle année.
Ce qui est chose faite. ;-)(Photo Martin Sykes/nzherald)

Un projet de hotspot global par satellite annonciateur du Web 3.0 ?

C’est encore la revue hype Wired qui l’annonce : Le géant de la télécommunication Inmarsat va lancer (c’est une question de semaines), deux super-satellites de communication qui vont propulser du ultra-haut débit sur presque toute la planète. On appelle ça – autant le savoir avant les autres 😉 – le BGAN (Broadband Global Area Network). Opérationnel dès 2006. « Le service couvrira 88% de la planète » annonce fièrement Chris McLaughlin Vice-président d’Inmarsat.
Bientôt finie la recherche harassante d’un Hotspot ouvert et non payant dans nos villes ? (Activité qui reste un sport de haut niveau même à Paris où administrations et cafetiers ne semblent pas encore avoir tout à fait compris l’intérêt de la chose…).

En attendant, le campus du MIT (la fameuse université tek du Massachusett/USA qui compte 10 000 heureux étudiants) est devenu, il y a peu, la plus grande entité géographique couverte par un seul réseau WiFi. Cette prouesse, l’université a décidé de la célébrer avec une expo titrée « iSpots« . Cette dernière propose une projection en temps réel de la carte du campus sur un mur de plexiglas, montrant l’activité WiFi de tous les usagers-étudiants (notamment leur position géographique). À la vue de l’exposition, Carlo Ratti, du département Urban Studies and Planning du MIT, constate que « les ordinateurs portables et le WiFi sont en train de créer une révolution dans la manière dont les gens ont de travailler« . L’expo montre surtout de façon flagrante ce qu’à grande échelle la fusion du sans-fil et de la géolocalisation pourrait donner…Je me prends alors à rêver. Si la planète était entièrement Wifisée et géolocalisée, peut-être toucherions nous du doigt l’énigmatique Web 3.0 que j’évoquais ici :

« …une belle utopie qu’on pourrait appeler pourquoi pas, le WEB 3.0 (en référence au WEB 2.0* et un clin d’oeil à la 3ème dimension) qui verrait la fusion totale de l’Internet à son environnement spacial et social, ainsi que celle des individus avec leurs avatars. »