Expérience parallèle dans Second Life ?

La célèbre petite librairie anglophone Shakespeare and Company, fondée par Georges Whitman dans les années 50, se trouve juste à côté de Notre-Dame dans le quartier Latin à Paris. L’endroit est une sorte de résidence « open house » où se croisent poètes et écrivains. Le local est plutôt chaleureux et a un petit côté « artsy ». Mais là n’est pas tout à fait l’objet de ce billet expérimental.

C’est en me baladant avec mon avatar dans Second Life (SL), de façon un peu hasardeuse je dois bien l’avouer, que je suis tombé nez à nez avec… l’équivalent de la librairie parisienne Shakespeare and Company modélisée en 3D.

La tentation était trop forte de mettre les deux lieux en parallèle et en vidéo s’il vous plaît (d’une minute). Une (presque) parfaite syncro entre deux mondes. Comme si mon avatar (Tristao Mokusei dans SL) et moi-même nous retrouvions. Si c’est pas un happening web 3.0 ça, j’ai rien compris. 😉

Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que j’ai demandé à deux sympathiques demoiselles de Shakespeare and Company (irl), qui avait bien pu modéliser leur librairie dans Second Life. Elles m’ont répondu qu’elles ne savaient pas… de quoi je parlais. Je suis reparti discrètement.

PS : En bas à gauche de la vidéo, la vue de la librairie dans Second Life où l’on devine mon avatar, de dos. Oui, il a une coupe de cheveux de fou.

Erreur

Second Life, une seconde vie pour les associations humanitaires ?

Alors que le monde persistant et immersif, Second Life (SL), continue de vrombir, je découvre quelque chose que notre ami Adam Reuters n’a pas encore couvert. 😉

Il semblerait que de plus en plus d’associations caritatives et humanitaires utilisent l’univers virtuel de Second Life pour lever des fonds ou sensibiliser les internautes sur des sujets graves.

  • Dernier exemple en date, l’American Cancer Society qui a récolté 40 000 dollars en organisant un « walkathon » (marchathon ?) dans Second life.
  • Ou encore la mise sur pied d’un espace dédié à la crise au Darfour, le « Camp Darfur » animé par plusieurs organisations humanitaires (on le voit au début de cette vidéo).
  • On trouve également un organisme britannique (l’ARCI) qui utilise SL dans des programmes de soutien psychologique aux enfants violentés… au Portugal.
  • On compte aussi par dizaines les projets éducatifs associés à des universités essentiellement américaines.

Aujourd’hui, les francophones restent numériquement sous-représentés dans Second Life. Ce qui limite d’autant les possibilités d’interaction. Il y a pourtant des expériences intéressantes qui y sont menées. Je sens que Tristao Mokusei (le nom de mon avatar dans SL) va s’y intéresser. 😉
À suivre.

Demain, wifipicnic 4.0

wifipicnic 4.0 by Jean-Marc EmyC’est le Libération du jour qui vous l’annonce (avec tous les détails de notre aventure hyposphérique – voir ci-dessous) : le 15 juillet à 17h se tiendra la 4ème édition de notre wifipicnic à Maussane-les-Alpilles (d’où je blogue). À l’ordre du jour : bulle wifi, sympathie, soleil et huile d’olive de la vallée des Baux… 😉

Extrait du Libération du 14 juillet pages Vous :
 » Créé en France l’an dernier par trois bidouilleurs, le wifipicning est une contraction des mots pique-nique, wi-fi et happening (1). Le concept est simple : grâce à une «bulle wi-fi», un réseau s’ouvre sur un rayon de trente mètres sans passer par Internet. Les participants peuvent alors partager : tchats, contenus vidéo, textes ou MP3, sans fil ni câble. Pour les trois concepteurs, aucune prouesse technique mais la volonté d’expérimenter une nouvelle forme de communication. Leur mot d’ordre : «Réhumaniser le Web, en s’amusant et en partageant.» Pas de prise de chou donc pour ces trentenaires parisiens, qui se définissent comme des «bobos-barjots-blogeurs». Natacha et Sacha Quester-Séméon, frère et soeur, ont rencontré Tristan Mendès-France sur le Web avant de s’apercevoir qu’ils étaient voisins dans la vraie vie. L’idée leur est alors venue de créer un Web qui retisserait des liens entre les gens. Un Web de proximité. «Nous sommes en train d’expérimenter le Web 3 (2). En introduisant une limite locale, nous inversons la logique du Net, qui n’a pas de barrières géographiques, pour développer des potentialités d’échanges.» « 

Work in progress : Eye Wide Open (pixel grabbing mix 2)

3h30 du matin. Poursuite de mes expérimentations visuelles avant de m’essayer à un clip un peu plus costaud (sans doute à Maussanne pour le wifipicnic 4.O !). 😉

En attendant, voilà un micro montage, toujours à base de pixel grabbing (mettez le curseur au centre de la rétine) et c’est toujours sur du Ben Monoprotection/Lounge for Lovers.

[lyrics] If we want to see, our world in one piece
many of ours leaders, sure will have to leave

Durée 32 secondes. Titre de la séquence (parce qu’il en faut bien un) : Eye Wide Open. 😉

NB : Ceci est un essai. C’est un peu subtil, mais si on a l’oeil, on comprend ce qui se passe…

Erreur

Le visiochat ou comment aider ses amis à voir le foot

Je n’ai pas résisté à la pression, j’avais une rédaction entière (celle du mag TOC dans lequel je chronique) privée du match Argentine-Allemagne pour cause de bouclage sans télé. L’occasion était trop belle d’expérimenter quelque chose qui devrait poser un problème abyssal aux juristes. J’ai branché ma cam face à la tv pendant le match, lancé une visioconf et voilà : une retransmission en direct via un canal privé (en super low quality, c’est pour le jeu).

J’hésite d’ailleurs à recommencer demain soir pour le France-Brésil, vu que mes amis de TOC seront encore en bouclage. Rdv demain soir sur ce blog pour, peut-être (comment je me couvre), commettre un acte révolutionnaire : regarder le match directement sur mon blog comme si vous étiez chez moi. 😉

Direction mon coin hypermedia à 21h – Paris time.

Sécurité juridique : Demain, je filme l’intérieur de mon chez-moi et il se trouve que ma tv sera allumée non loin de ma cam. (Je me re-recouvre) 😉

Ci-dessous quelques secondes du visiochat live de cet après-midi avec la rédaction de TOC. (Durée : 47 secondes)