Vous ne pouvez pas ne pas les avoir croisés à un moment ou à un autre de votre vécu sur le net. Vous savez ces listes qui vous proposent une sélection toute faite de choses dont on voit rarement l’intérêt, mais qui procure l’agréable impression de profiter du travail de tri d’un autre.
Comme ici par exemple en vous présentant mon mini top 5 de listes improbables :
- le top 10 des religions dont vous ne connaissiez pas l’existence
- le top 10 des séries les plus hackées
- le top des 10 plus étranges désordres du sommeil
- le top 25 des citations de Woody Allen
- le top 30 des prédictions technologiques qui se sont avérées fausses
On y résiste rarement. Comme un Closer dans la salle d’attente. Tout le monde y trouve son compte, du geek au fana de sports nautiques, des listes, il y en a pour tout le monde parce que tout le monde aime ça.
Ce que je trouve intéressant avec le phénomène, c’est sa persistance et sa diffusion. Je ne sais pas exactement d’où provient cet engouement, ni de quand on peut le dater. Peut-être un héritage lointain du langage de la pub (« les 5 meilleures raisons d’acheter tel produit »). Le public semble s’être emparé du procédé avec l’explosion des sites web 2 vers 2004. Il n’y a qu’à voir le succès des listes sur digg et autres OMGlists. Elles sont devenues un moyen assez courant de présenter l’info ou de communiquer.
La valeur ajoutée de la liste, c’est d’abord le tri qu’en a fait son auteur. C’est digeste, reproductible et ça participe quelque part à organiser la masse de données du net. Ensuite, la liste dit quelque chose. Elle n’est jamais innocente. Elle parle.
J’ai découvert list universe il y a quelque temps, et j’avoue honteusement m’être abonné à son feed.
Oui, j’aime les listes. Enfin pas toutes bien sûr.
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