Le langage des listes

Vous ne pouvez pas ne pas les avoir croisés à un moment ou à un autre de votre vécu sur le net. Vous savez ces listes qui vous proposent une sélection toute faite de choses dont on voit rarement l’intérêt, mais qui procure l’agréable impression de profiter du travail de tri d’un autre.
Comme ici par exemple en vous présentant mon mini top 5 de listes improbables :

  1. le top 10 des religions dont vous ne connaissiez pas l’existence
  2. le top 10 des séries les plus hackées
  3. le top des 10 plus étranges désordres du sommeil
  4. le top 25 des citations de Woody Allen
  5. le top 30 des prédictions technologiques qui se sont avérées fausses

On y résiste rarement. Comme un Closer dans la salle d’attente. Tout le monde y trouve son compte, du geek au fana de sports nautiques, des listes, il y en a pour tout le monde parce que tout le monde aime ça.

Ce que je trouve intéressant avec le phénomène, c’est sa persistance et sa diffusion. Je ne sais pas exactement d’où provient cet engouement, ni de quand on peut le dater. Peut-être un héritage lointain du langage de la pub (« les 5 meilleures raisons d’acheter tel produit »). Le public semble s’être emparé du procédé avec l’explosion des sites web 2 vers 2004. Il n’y a qu’à voir le succès des listes sur digg et autres OMGlists. Elles sont devenues un moyen assez courant de présenter l’info ou de communiquer.

La valeur ajoutée de la liste, c’est d’abord le tri qu’en a fait son auteur. C’est digeste, reproductible et ça participe quelque part à organiser la masse de données du net. Ensuite, la liste dit quelque chose. Elle n’est jamais innocente. Elle parle.

J’ai découvert list universe il y a quelque temps, et j’avoue honteusement m’être abonné à son feed.

Oui, j’aime les listes. Enfin pas toutes bien sûr.

Plus d’info sur thefuturebuzz.com.

Quid des nouvelles productions audiovisuelles en ligne ?

J’étais ce matin dans l’émission « Place de la Toile » sur France-Cu, animé par Thomas Baumgartner, sur les nouvelles productions culturelles en ligne. L’occasion pour moi de revenir sur le projet que j’avais lancé avec Alban en 2006 : blogtrotters.fr
Je mets un extrait de mon intervention ci-dessous, mais vous invite à écouter toute l’émission. Vous y entendrez Arnaud Chiaramonti qui dirige Believe Digital, découvreur de la touchante Soko et Guillaume Blanchot qui explique la position du CNC face à ces nouvelles créations digitales.
Sonore


GodTube, le youtube bigot lève 30 millions de $

J’avais parlé de ce site web2 en novembre dernier. Je m’inquiétais de la dérive communautariste de certaines plateformes contributives dont celle-ci. Godtube a été l’un des sites à la plus forte croissance en septembre dernier, ce qui explique cette levée de fond conséquente – source.
Et c’est sans surprise que j’y retrouve l’annonce du documentaire créationniste « Expelled », dénoncé il y a peu ici-même. Vous apprécierez les commentaires qui accompagnent ce clip de propagande obscurantiste.

Martine : Casterman m'a tuer

contribution egoblog
Je ne vois vraiment pas en quoi cette belle initiative de loogeek portait atteinte aux droits d’auteur de Casterman. La parodie, qui est un droit, était évidente. Personne ne confondait l’original avec la copie et les ventes de Martine n’ont certainement pas souffert de cette blague web2. Continuer la lecture de Martine : Casterman m'a tuer

Outils web2 : du communautaire au communautarisme ?

godtube.jpg
• Vous connaissiez youtube ? voilà godtube.com (4 millions de visiteurs au compteur en octobre). Enfin de la vidéo certifiée chrétiennement correcte.

• Vous utilisiez myspace ? Lâchez tout pour mychurch.org et faites-vous pleins d’amis bigots.

• Vous vous informiez sur wikipedia ? Oubliez tout et jetez-vous sur conservapedia.com, une encyclopédie qui croie en dieu.

J’aimerais bien un athétube.com moi ! 😉

Via Physorg

NB : Une tendance notable également sur facebook.

off / j’ai entendu dire au loin qu’en remplaçant le god de godtube.com par porno ça marche aussi…