[audio] Chronique #15 : Hadopi et pédagogie citoyenne

Voilà pour ceux qui n’ont pas pu l’écouter, ma 15e chronique radio dans Place de la Toile sur France Culture. Le sujet du jour (pour ceux que ça intéresse) : le rôle pédagogique et citoyen de l’Hadopi.
NB : en présence de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, auprès du Premier ministre, qui réagit avec un « scoop » après ma chronique. 😉

Vidéos live de la manif anti-hadopi

Ceux qui ne pourront être là demain à Paris peuvent retouver ici les séquences de direct que je vais tourner dès demain durant la manif anti-Hadopi.
Mon dispositif : un téléphone 3G avec caméra (et gps), une oreillette bluetooth en guise de micro, et le service qik.com pour la diffusion (et la géolocalisation). [Sans oublier Twitter pour le relais]
Ci-dessous la dernière vidéo en direct.
NB : Cliquez sur le logo QIK pour voir les vidéos précédentes (et le nom des intervenants).

Rassemblement unitaire des opposants à la loi HADOPI le 25 Avril 2009 à 13 heures, Place Edouard Herriot Paris 7ème (Métros Assemblée Nationale, Solférino, Invalides ou RER Musée d’Orsay).

MAJ : merci à tous ceux qui ont suivi les directs ! 🙂 Belle expérience pour moi en tout cas.
Présents à l’image et dans le désordre : Martine Billard, JP Bloch, VinVin, Christophe Grébert, Dupont-Aignan, Pierre Cattan (producteur), Valério Motta et plein d’autres.

Flash Mob Artichaut anti-Hadopi piraté par le ministère de la culture

C’était tout à l’heure vers 12h, dans le Jardin du Palais Royal sous les fenêtres du ministère de la Culture. Un Flash Mob contre la loi Internet et Création consistant à brandir un artichaut pendant 7 minutes, organisé par internetmonamour.fr. 😉

Quelques minutes après le début de la performance, des membres du cabinet de la ministre de la culture se sont joints aux manifestants pour défendre la politique du gouvernement sur le sujet.

Ambiance.

Twitter est aussi un relais pour les pirates

piratesLe Net va trop vite… pour le législateur. Alors que nos parlementaires s’attèlent à la très polémique loi Création et Internet (HADOPI), je mesure combien ils sont déconnectés de ce qui se passe sur la Toile. Il y avait déjà les pirates des tags que les juristes auront du mal à définir.  Voilà que je découvre que Twitter est aussi un outil de relais du piratage.

Télécharger les derniers films sortis en salle, c’est pas compliqué, il suffit de suivre les bons comptes : ceux qui relayent les liens qui permettent de récupérer les fichiers piratés.

Je pense au classique Mininova (un The Pirate Bay like) : http://twitter.com/Mini_Nova ou à isoHunt (en procès aux États-Unis et au Canada) : http://twitter.com/Iso_Hunt.

En étant tenus au courant très tôt de la mise en ligne d’un film, grâce à Twitter notamment, les internautes peuvent profiter de la vague, une période assez courte où il y a un maximum d’utilisateurs qui partagent le même fichier. Durant ce laps de temps la capacité de téléchargement est décuplé.

En voilà de nouveaux et passionnants sujets de réflexion pour nos législateurs… (et de prises de tête ?)

Piratage : pour une riposte graduée boomerang ?

Les législateurs français, comme ceux d’autres pays occidentaux, tentent, sous la douce pression des grandes firmes détentrices de copyrights, d’imposer le principe de la riposte graduée : au bout de trois atteintes aux ayants-droits, on coupe le net à l’usager.
Et si on rétablissait l’équilibre en fixant qu’après trois accusations non fondées, c’est aux grosses firmes chasseuses d’usagers qu’on coupe du net ?
C’est l’idée plutôt originale que lance l’un des rédacteurs phares de Boing Boing dans le Guardian du jour.

I think we should permanently cut off the internet access of any company that sends out three erroneous copyright notices. Three strikes and you’re out, mate.

Même pas cap.