Après la Shoah et le 11 septembre, Ahmadinejad nie l'existence d'homos en Iran

Quand on a pas les pieds sur terre, que les faits de l’histoire deviennent une variable idéologique, on en est plus à une connerie près.

Après la négation de l’Holocauste, les théories conspirationnistes sur le 11 septembre [eng], voici venu le temps de l’inexistence d’homos en Iran :

En Iran, nous n’avons pas d’homosexuels comme dans votre pays. [Le président Iranien cité dans le Libération papier du jour]

Évidemment qu’il n’y a pas d’homos en Iran, ils sont tous en taule !

Iranian authorities arrested 87 people, including 80 suspected gay men, Thursday night at a party in Isfahan… – via gay.com

Qu’on se le dise les iraniens ne pratiquent pas la sodomie et la terre est plate. Quel taré.

Sir Salman Rushdie irrite les islamistes radicaux

À peine la reine d’Angleterre a-t-elle anobli l’écrivain Salman Rushdie que des clameurs obscurantistes se lèvent déjà au Pakistan ou en Iran.Une histoire qui a déjà 20 ans :

« La condamnation à mort par Khomeiny de Salman Rushdie date du 14 février 1989. Un manifeste avait été lancé à l’époque : « Au nom de l’islam (…), nous sommes tous des Salman Rushdie », et fut signé par des penseurs musulmans exilés en France, comme l’Algérien Mohamed Harbi, mais aussi l’Iranien Nasser Pakdaman, le Syrien Haytham Manna, le Turc Shunsuddin Guzel, l’Egyptien Lotfallah Soliman. Source : «Les Versets Sataniques. Les intellectuels se mobilisent en France et à l’étranger », Le Monde, 24/2/1989.

Je reprends rapidement ce petit logo « Nous sommes tous des Salman Rushdie » (que j’avais lancé lors de l’affaire des caricatures) en écho au 1er manifeste de 1989, pour manifester contre ce nouvel intégrisme. N’hésitez pas à le reprendre.all salman rushdie >ici

L'Iran installe son mini-moi à Gaza

Question : Que peut-il se passer lorsqu’une entité rétrograde et obscurantiste s’implante à la frontière d’un état dont elle souhaite la dispartion ?

Réponse : Rien de bon.

Question : Que faire ?

Réponse : « Soutenir Mahmoud Abbas » dixit Amos Oz in Libération du 18 juin 07