10 000 ? 10 000 quoi ? 10 000 ans avant J.-C. ? 10 000 euros d’amende ? 10 000 morts d’erreurs médicales ? 10 000 tonnes de papiers ? 10 000 heures d’archives ? 10 000 contacts sur Twitter ? 10 000 litres ? 10 000 boules ?
Non. Rien de tout ça.
10 000 commentaires ! Vous m’avez gratifié de 10 000 commentaires !
Quand j’ai lancé ce modeste blog en 2005, jamais je n’aurais imaginé que le principal contributeur de ce lieu serait… vous !
Bon, je dois avouer que je modère à mort et sans complexe (plusieurs milliers de comm’ non comptabilisés donc), parce que j’envisage la modération de ce blog comme un travail éditorial. Pas toujours facile de garder une « bonne » ambiance. Il faut gérer les trolls mais aussi les relations inter-commentateurs parfois. Et ma propre susceptibilité. Je gère beaucoup mieux les commentaires haineux qu’au tout début. Je m’emballe moins. Je prends ça moins pour moi.
Mais ce qui domine largement pour moi, c’est cette sensation unique que vous me procurez en interagissant avec moi. J’ai rencontré certains de mes commentateurs, d’autres étaient déjà des amis. D’autres que je ne connais pas IRL, me laissent un petit message ça et là, pendant des années. J’espère d’ailleurs avoir un jour l’occasion de les croiser.
Je reste surpris par votre fidélité (pour ceux qui me suivent régulièrement) surtout que ce blog est un gigantesque foutoir, plein de choses improbables, qui n’ont souvent rien à voir les unes avec les autres (j’ai plus de 600 tags !). Un lieu où je poste des idées, des news persos, où je blague, où j’expérimente (ceux qui me suivent depuis longtemps ont été souvent désorientés par la maquette changeante de ce blog). Un blog qui somme toute, me ressemble pas mal.
Bref, merci pour votre présence dans ce modeste lieu (que je n’ose pas qualifier de réflexion mais plutôt d’échange).
[Note de service, en faisant la mise à jour de ce blog il y a quelques semaines, j’ai (pour une raison que je ne m’explique pas) cassé tous les accents de mes anciens commentaires. Je les répare un peu au fur et à mesure. Donc, ne vous inquiétez pas si vous croisez les � à la place d’accents…]