On se souvient du tristement célèbre « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard), doctrine nazie qui voulait qu’on tue, qu’on massacre, qu’on extermine et qu’ensuite, on camoufle, qu’on cache, qu’on nie les horreurs commises.
Aujourd’hui en 2007, à l’heure des procès des attentats madrilènes, des extrémistes fanatisés (qui, si on leur demandait ce qu’ils pensent des chambres à gaz vous expliqueraient qu’elles n’ont pas existé et que les nazis ont été plutôt courtois), appliquent comme de bons petits soldats de la SS, la négation systématique de leurs crimes.
«Tente de ne jamais répondre aux questions. Insiste sur le fait que tu n’as aucune relation avec tel groupe ou telle personne […] Quelles que soient les preuves et les confessions des autres, tu dois continuer à nier les faits de façon ferme […] N’oublie jamais que la moindre confession sera ta condamnation […] et qu’une confession partielle est le début d’une confession complète et de ton écroulement. La résistance doit être totale, il faut tout cacher.» – extrait des consignes données aux terroristes des attentats de Madrid.
BHL que tout le monde conchie systématiquement (ça fait tellement bien) explique que le négationnisme est le stade ultime de tout génocide. C’est avec lui qu’on parfait son crime. Et je suis bien d’accord avec lui. Enfin et sans surprise, pour Thierry Meyssan (reopen911 et consorts), il va de soi, que les attentats de Madrid n’ont pas été commis par des islamistes se revendiquant d’Alquaida… Je me demande comment tous ces conspirationneux vont arriver à nous expliquer que Bush (ou Aznar) sont les premiers responsables des attentats de Madrid (au moins admettent-ils qu’ils ont eu lieu, c’est déjà ça… arf).
Et tant que j’y suis après le « détail » de Le Pen sur les chambres à gaz, voici venir l' »incident » du 11 septembre 2001 (parce que bon, 3000 Américains assassinés, c’est peanuts).