Archéologie numérique : retrouver mes traces sur 10 ans de présence online.

Petite expérience marrante. J’ai voulu revoir certains de mes vieux sites. Histoire de voir le chemin parcouru. J’ai décidé de tenter la chose avec mon site perso et mon blog egoblog.net. Sans évoquer mes autres créations en ligne.
J’ai essentiellement utilisé http://web.archive.org/web pour la recherche de mes anciennes pages. Mon premier problème a été de retrouver les url d’origine.
En gros, deux périodes. De 1997/98 à 2005, ma période siteweb. De 2005 à aujourd’hui, ma période web2.
C’est imparfait, il y a de gros trous, mais la balade m’a amusé.
Et voilà ce que ça donne.

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Mon premier site probablement de 1997/1998.
http://wwwusers.imaginet.fr/~tmf/index.htm
http://web.archive.org/web/20010417051752/wwwusers.imaginet.fr/~tmf/index.htm
Site hébergé sur imaginet.fr
Flash et dreamweaver inside !

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Mon site vers 2000 (il manque des images) http://homepage.mac.com/tristanmf/Menu4.htmlhttp://web.archive.org/web/20031216151703/homepage.mac.com/tristanmf/Menu4.html J’ai lâché imaginet.fr pour le fameux (fumeux) .mac d’apple. Site hébergé et themes par .mac.

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Ma première expérience de blog remonte à 2004 sur une plateforme dont je ne comprenais rien. C’est en découvrant l’horrible blogwavestudio que j’ai malgré tout commencé à bloguer. Hébergement : .mac. (abandon de mon site, redirigé sur mon blog) http://homepage.mac.com/tristanmf/blogwavestudio/index.html

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Mon blog vers 2005 http://egoblog.net/

http://web.archive.org/web/20060830090358/http://egoblog.net/ C’est en 2005 que je passe sur wordpress.org (pas wordpress.com). L’un de mes premiers thèmes sera hemingway. Hébergement chez memoire-vive.org.

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Mon blog en octobre 2006 Toujours wordpress. J’ai du changer de thèmes un 50aines de fois…

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Mon premier tweet en juillet 2007 http://twitter.com/egoflux/status/132278622http://web.archive.org/web/*/http://twitter.com/egoblog J’ai commencé à utiliser Twitter comme une plateforme de micro-bloguing. De bloguing donc.

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Mon blog en juin 2008.
Worpdress, toujours.

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Aujourd’hui, je reste fidèle à wordpress.org et j’ai adopté pour le moment le thème Inuitypes de blizzartic.

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Pour finir, j’utilise depuis quelques mois d’autres outils comme posterous pour coordonner ma comm’ sociale ou web2.
http://tristao.posterous.com/

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Ça vous tente le retrowebing ? 😉

Madeleine de Proust, minidisc et Berners-Lee

Voilà la chose. En 1995, j’ai acheté un lecteur minidisc, vous savez ce petit boitier qui permet d’enregistrer de l’audio sur… des minidiscs, donc.
Au passage de l’an 2000, l’appareil tombe en rade. Oui, j’ai une vie passionnante.
Mais c’est là que la petite histoire rejoint la grande. Attention.
Tim Berners Lee a toujours prévenu que le pire des dangers qui guettent notre avenir numérique, c’est la perte des données. Les grandes, comme les petites. Il précise que ce n’est pas tant la préservation des données elles-mêmes qui l’inquiète, mais la disparition des dispositifs qui permettent de les lire.
Vous voyez où je veux en venir ?
En perdant l’usage de mon dispositif de lecture, mon lecteur minidisc, je perdais accès à toutes mes données. Comme Berners Lee l’avait prédi.
Jusqu’à ce que la mère d’un ami me prête un lecteur. J’aurais pu en acheter un autre, mais franchement, je n’ai ni eu l’occasion ni l’envie.
En réécoutant ces vieux minidiscs, j’ai retrouvé des dizaines d’audios datant de plus de 10 ans. Et là, j’ai été soufflé.
Des extraits de Radio Nova lorsqu’il n’y avait pas encore de pub (cf ci-dessous), un entretien que j’ai eu la chance d’avoir avec Rostropovitch, quelques passages médias, des captures sonores absurdes, bref, tout un petit monde que j’avais presque oublié et qui m’est revenu par bribes.
Une sorte de digital madeleine de Proust effect.
Et je me dis que de n’avoir pas eu accès à ces données durant autant de temps, et de les retrouver comme ça, une dizaine d’années après, ben, c’est plutôt agréable. Au point que j’ai presque envie de graver d’autres données dans un format improbable, histoire de les retrouver dans 10 ans (avec un peu de chance). 😉
Tiens, j’ai notamment retrouvé ce morceau de Nova que j’écoutais en boucle quand j’étais en Afrique du Sud pour le tournage d’un docu.
Et dont je cherche encore le titre ou l’auteur. Si quelqu’un a ça…

(5599 KB)
Listen on posterous

D’autres archives audios certainement à venir.

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#Twitter : vos tweets même effacés ne sont pas tout à fait inaccessibles.

Twitter vient d’annoncer en grande pompe que le moteur de recherche de Tweets n’affichera plus les messages effacés.
Pour faire court, lorsque vous écrivez un tweet et que vous décidez de l’effacer, il n’apparaitra plus ni chez vous, ni dans le moteur de recherche.
Sauf que.
1. si quelqu’un vous a retweeté, ces retweets resteront lisibles par tous;
2. toutes les API qui récupèrent les tweets (Seesmic, Tweetie, Tweetdeck, Twhirl) gardent la trace de tout message envoyé.

Comme cet utilisateur de Twitter qui, hier, a découvert que sa fille avait la grippe A, et a voulu le partager en ligne, avant de tout effacer. Faut dire qu’il avait exprimé son désarroi (fort légitime) sur un compte « corporate ». Le problème, c’est que je le suivais sur mon API Seesmic desktop et que ses messages sont restés dans la mémoire de mon lecteur, même après effacement. Evidemment, je l’anonymise.

Donc, gardez à l’esprit qu’il faut toujours tourner son tweet sept fois dans sa bouche avant de le publier.

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