Flag de #Fail astrologique de Meredith Duquesne

Et que ça fait du bien de pwner une astrologue star. [merci à Yolande]

Marre des charlatans.

« Tout ce qui touche au  pouvoir est forcément presque compulsif. Ils ont tellement peur de perdre le pouvoir que si on leur donnait n’importe quelle recette de perlimpinpin pour le conserver, il le ferait »

Et ce que propose la madame, c’est quoi ? mdr

Posted via web from Tristao’s flux

La Fondation Raoul Follereau omet le passé antisémite de son idôle

Je remercie Aurel qui dans son commentaire m’a alerté de cette mention sur la revue antisémite “La Libre Parole” de 1936 que j’avais mis en ligne hier. Un détail qui m’avait échappé.

Vous connaissez au moins de nom Raoul Follereau, nom que porte la célèbre fondation qui lutte contre la lèpre.
Eh bien, voilà ce qu’on peut lire dans ce brûlot antisémite de 36 : 

“Raoul Follereau, président de l’Union Latine, mit son ardent talent à démasquer les machinations maçonniques dans le drame de Marseille qui coûta la vie à l’infortuné Roi de Yougoslavie. Son argumentation brillante fit une impression profonde sur l’assistance et c’est au milieu d’applaudissements répétés qu’il termina son implacable réquisitoire.��?

Follereau intervenait dans un meeting organisé par le Centre de Documentation et de Propagande d’Henri Coston, un illuminé d’extrême-droite. Aussi présent, Darquier de Pellepoix, tristement célèbre pour avoir notamment dirigé le Commissariat général aux questions juives. Bref, que du beau monde.
Et ça, la Fondation Raoul Follereau semble l’avoir omis dans sa présentation du “grand homme”.
Je vous mets ci-dessous le scan des deux pages qui parlent de Follereau. Ca mériterait une mise à jour de sa fiche wikipedia.
NB : ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril…

Blum_La_libre_parole_0008.jpg.

Blum_La_libre_parole_0009.jpg.

Antisémitisme d'avant guerre : La Libre Parole d'Henri Coston scanné

Je remercie encore une fois ma mère qui a scanné tout le document. L’exemplaire provient d’un ami de mes parents récemment décédé, Françis Lévy (RIP).
Cette revue antisémite inspirée de celle de Drumont, fut reprise par Henri Coston dans les années 30. Aujourd’hui, le fils spirituel de Coston, Emmanuel Ratier, poursuit son oeuvre avec sa feuille d’extrême-droite « Faits et documents« .
La revue daterait de 1936. Et ce qu’on y lit est assez bluffant. Les nazis ne sont pas encore là, et déjà, on y trouve toute la haine antisémite et anti-francmac nécessaire à la tuerie qui s’annonce.
Comme pour l’ouvrage précédent, j’aime l’idée de mettre en ligne des documents d’avant le net. Ma façon à moi d’être un passeur.

Posted via email from Tristao’s flux

Quelques mots sur Twitter, les réseaux sociaux et les #regionales sur Public-Sénat

Erreur

J’intervenais hier soir sur la chaine Public Sénat au journal de 22h pour parler réseaux sociaux et Twitter.

Posted via email from Tristao’s flux

Portrait Le Monde : "Tristan Mendès France hyperactif du net"


(PHOTO: LAUREEN NOEL)

OLIVIER ZILBERTIN

« C’est un document un peu jauni par le temps et patiné par l’histoire. Un passeport, français, n° 2749, attribué par le protectorat de la République au Maroc à Liliane Cicurel, née au Caire le 28 février 1910. Mais on ne voit d’emblée qu’une inscription, une seule, en grosses lettres rouges, barrant la première page de la pièce d’identité : « annulé ». Le mot est tamponné deux fois, comme pour mieux marquer encore la pièce du sceau de l’infamie.

Liliane Cicurel était madame Mendès France, déchue avec son mari député, Pierre Mendès France, de la nationalité française par le régime de Vichy. Tristan Mendès France, petit-fils de l’ancien président du Conseil, n’a pas hésité une seconde à exhumer le passeport des archives familiales et à le mettre en ligne sur son blog, Egoblog (http://egoblog.net).

Même époque, autre document, tout aussi parlant : Français !… Il faut redevenir. Un livre publié par l’Institut de la question juive en mai 1941, un organisme antisémite de l’Etat français. « Le virus, c’est le juif », peut-on lire sur la couverture. « A l’heure du questionnement autour de l’identité nationale, ça donne un peu de recul, écrit Tristan Mendès France sur son blog. Puis j’aime l’idée de partager avec vous des documents d’avant le Net. » Le livre a été entièrement scanné et peut être donc intégralement consulté sur Egoblog.

Chez les Mendès, l’histoire majuscule et l’histoire personnelle de marient toujours un peu. Pierre Mendès France a eu deux fils. Bernard, décédé sans descendance. Et Michel, polytechnicien, qui a eu deux enfants, Tristan et sa petite soeur. Que ce soit sur son blog hypersubjectif et hypermédia ou sur Blogtrotters (http://www.blogtrotters.fr), vidéoblog participatif de reportages qu’il anime avec Alban Fischer, sur Twitter ou sur Facebook, Tristan Mendès France, 39 ans, est ce que l’on pourrait appeler un hyperactif du Net. Lui préfère se donner un « rôle de passeur » entre les générations d’avant et d’après le Net, d’ « acteur engagé » et humaniste, toujours en ligne ou presque à décortiquer les rumeurs, à croiser le fer avec les conspirateurs de tout poil, « chef d’orchestre de flux », en passe de se « dissoudre dans les réseaux sociaux ».

Parmi ses faits d’armes électroniques, la diffusion, grâce à Twitter, du prénom de Neda, jeune manifestante iranienne tuée par la police en juin 2009 et dont la vidéo a fait le tour de la planète Internet. La défunte n’était plus anonyme, et le prénom est devenu signe de ralliement des manifestants.

Pour Blogtrotters, il a parcouru l’Afrique noire, l’Asie, bloguant et twittant encore, au coeur des conflits armés ou des dictatures, aux frontières du Darfour ou au beau milieu du Kirghizistan, cherchant par exemple à rendre compte de la manière dont certains pays se penchent sur les périodes sombres de leur histoire. Au printemps, la chaîne Planète devrait diffuser son dernier documentaire sur la Birmanie. « La valeur de l’image, c’est l’image elle-même bien sûr, mais c’est surtout le processus qui permet que cette image soit à l’écran », dit-il. Or, à la télévision, « ce processus est invisible contrairement au Net ».

DU MONDE POLITIQUE AUX ARCANES DU WEB

Avant d’être « blogtrotter » engagé, il a beaucoup baigné dans le monde politique. Après un DEA de communication et de politique à la Sorbonne, il fut ainsi durant dix ans assistant du sénateur (PS) du Territoire de Belfort, Michel Dreyfus-Schmidt, disparu en 2008.

De son grand-père, qu’il désigne toujours par ses initiales, il se souvient « avoir eu tout le meilleur ». Tristan Mendes France avait à peine 12 ans quand son aïeul est mort. Longtemps, il confie avoir eu « du mal à rapprocher les deux images », du mal à faire le raccord entre le président du Conseil des livres d’histoire et le grand-père très affectueux qui le faisait sauter sur ses genoux. Le lien s’est opéré peu à peu grâce aux archives familiales.

Lorsqu’il a appris que se préparait un film avec Bruno Solo dans le rôle de Pierre Mendès France, son sang n’a fait qu’un tour. Puis Tristan a rencontré le réalisateur Laurent Heynemann et a donné son accord. D’autant plus que le téléfilm, qui sera diffusé sur France 2, est consacré au procès de Clermont-Ferrand et à son évasion. Un épisode qui rompt avec l’imagerie traditionnelle d’un PMF débonnaire. « Mais qui montre qu’il fut un vrai combattant, qu’il a risqué sa vie, qu’il a offert son poitrail aux balles », s’enflamme le petit-fils. Il avoue que quelques pièces exhumées des souvenirs familiaux l’émeuvent toujours autant. Certains de ces documents n’iront jamais sur le blog. Ainsi ce disque de vinyl enregistré par PMF pendant la guerre. Pierre Mendès France y chante une berceuse pour ses deux fils. »

Article publié dans le Monde Televisions du dimanche 14 et lundi 15 mars 2010

Posted via web from Tristao’s flux