La dernière fois que j’ai été infecté par un virus, ça doit bien remonter à y’a une dizaine d’années. Faut dire que je suis sur Mac (le virus s’appelait stardust sous os9 ou même 8 je ne sais plus). 😉 Là où j’ai été surpris, c’est quand j’ai subi une attaque virale en provenance d’un téléphone mobile (et ça doit faire quelque semaine que ça dure !). Imaginez, vous êtes chez vous, tranquillement installé devant votre ordi lorsqu’une fenêtre apparait et vous explique que quelqu’un cherche à vous envoyer quelque chose via blutooth. Au même moment, mon téléphone reçoit un signal entrant toujours via blutooth et me propose de communiquer par texte avec un inconnu « tabi ». Sachant que le blutooth a une portée de 10 mètres, la sollicitation vient forcément d’un voisin. Lequel ? Aucune idée. J’ai bien sûr refusé les connexions. Mais j’ai commis une erreur, j’ai oublié de vérifier mon autre ordi. J’y ai découvert sur son bureau, pas moins de 5 documents avec l’extension « .sis ». Des documents déposés de force sur mon ordi via blutooth. J’ai ouvert le document avec un éditeur de texte et j’ai lu ce passage :
…commwarrior.exe!:systemappsCommWarrior
commwarrior.execommrec.mdl!:systemappsCommWarrior
commrec.mdlSeries60ProductIDCommWarriorzû√ZEPOC…
Le virus s’appelle donc « commwarrior ». Une rapide recherche sur le net montre qu’il est inoffensif, traine depuis 3 ans et vise essentiellement les Nokia.
Ça fait longtemps qu’on parle des dangers viraux pour nos téléphones portables, mais c’est la première fois que j’en suis témoin. Et ça m’a fait penser à une chose : Lorsqu’on est infecté par un virus sur le net, on a pas la sensation de l’avoir été à cause de notre proximité géographique avec la source virale. Dans le cas d’une contamination par bluetooth, si.