Devenir mobilier urbain ?

Étrangeté nippone (très « Hen » comme ils disent là-bas) : Un couturier japonais propose un dispositif en tissu ressemblant à un distributeur de boissons (ou « jidoh-hambaiki » me souffle JM). Et pourquoi ? : pour aider les femmes qui voudraient échapper à leur agresseur (qui, entre nous, doit être absolument déchiré pour être leurré).

via BoingBoing

Chez nous, reste plus qu’à essayer avec une borne vélib. 😉

Ca me rappelle le travail de l’artiste Desiree Palmen qui expérimente des sortes de « transparent screen » sur humains.

Devenir mobilier urbain

Et pour finir, plutôt que de camoufler de l’humain dans le mobilier urbain, voilà du mobilier urbain camouflé en humain (en mini-moines disons). 😉

MiniMonks By Tristan MF / Paris 5e

Police politique

Saviez-vous que vos polices de caractères ont une histoire ? (Oui, probablement) Notamment celle du nom d’Helvetica, créée en Suisse comme il se doit, et qui fête ses 50 ans d’âge.
Durant sa longue vie, la police de caractère se trouvera souvent au beau milieu de combats idéologiques virulents. Certains dénonçant son caractère trop formel, voire rétrograde, d’autres louant ce chef d’oeuvre indépassable de la typographie moderne. Mais ce sont les enjeux géopolitiques de la police qui m’interpellent le plus…

toutes des entreprises qui finançaient la guerre du Vietnam utilisaient Helvetica

Paula Scher in Libération du jour

La question que je me pose finalement est de savoir si les polices de caractères ont une saveur politique. En jetant un oeil au code source du site du parti républicain américain (qui soutient la guerre en Irak), je constate que les pro-Bush utilisent les polices suivantes : font-family / Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif… Est-ce un signe ? 😉