Magnifique documentaire sur une faune urbaine méconnue apparue sur les restes de notre civilisation industrielle. Order Electrus par Floris Kaayk et produit par Microbia, tout simplement superbe. [eng]
Via Internetactu qui en propose un autre tout aussi saisissant.
Pour ceux qui auraient raté la genèse de cette histoire, lisez ceci.
Et pour un avant-goût stylé, c’est là.
Étiquette : insecte
Le projet européen "Leurre" : Premier pas vers une communication homme/insecte ?
« Leurre » est le nom de cet incroyable projet qu’a lancé la commission européenne pour les Technologies émergentes (FET). Objectif : créer des minirobots, des « insbots« , capables d’interagir avec des insectes sociaux – des blattes en l’occurrence. À la convergence de la robotique, de l’intelligence collective et de l’entomologie, les scientifiques européens ont littéralement mélangé leurs insbots avec les bestioles – les vraies, laissant aux robots le temps de prendre leurs marques (phéromonales notamment), de mimer leur entourage pour, au final, se fondre dans la masse. Une fois en symbiose, les scientifiques commencent alors à « manipuler » les foules insectes (disons interagir avec elles). Les applications potentiels sont énormes. Elles intéressent de très nombreux secteurs d’activités, de l’agriculture à la biologie en passant par les nanos et attirent déjà les grands investisseurs hi-tek. Des questions écologiques et éthiques surviendront inévitablement. Reste une prouesse européenne à saluer. De la SF live.
La FET à qui l’on doit également ceci : swarm-bots
Photo/info via Physorg
Nano-art : National Geographic photographie la mouche la plus classe du monde ?
Finis les insectes qu’on pourchasse au bégon vert, finie la condescendance envers le peuple de l’herbe, car voici venue, la mouche la plus classe de la planète. Il lui fallait du surmesure, ce à quoi l’entreprise hi-teck Micreon, basée à Hanovre, en Allemagne, s’est attelée, avec cette prouesse que nous rapporte National Geographic (via BoingBoing) : des nano-lunettes taillées au laser spécialement designées pour le diptère (qui a, no offense, une très petite tête). Avec une précision d’un millième de millimètre, on attend avec impatience la nano-collection été 2006 : la barrette à cheveux pour acariens signée Chrisitan Dior, ou les sandales siglées Armani pour araignée (x8 donc). Et puisqu’on parle d’eux, n’oublions pas nos classiques.
On se souvient sûrement du tout récent smiley nanoscopique, exploit que l’on doit à l’ingénierie ADN, eh bien sachez qu’il existe déjà aujourd’hui une discipline artistique, le nano-art avec son chef de file autoproclamé, l’artiste californien, Cris Orfescu. Écoutons-le :
“Je crois que les gens devraient connaître davantage ce qui se passe aux échelles micro et nanoscopique, pour ne plus être effrayés par toutes ces ‘nano-choses’, qu’il s’agisse de nanotechnologie, de nanosciences, de nanopoudres, qui constituent dès à présent une nouvelle révolution technologique ? . Expliquant que “l’art ne doit pas rester éloigné de la technologie ? , il entend “interpréter le mouvement technologique ? en “trouvant des similitudes entre le nanomonde et le monde dans lequel nous vivons ? , pour “aider les gens à devenir familier avec ces nouvelles technologies, d’une façon attirante ? .
Avec une mouche à lunette ?