Dans quelques mois (début 2007), le Cambodge jugera quelques-uns de ses derniers tortionnaires. Un moment important pour un pays saisi par un passé jusque-là étouffé. Un questionnement que je trouve fascinant. Comment le pays et sa population vont-ils gérer cette douloureuse mémoire ?
Cette question est l’objet d’un projet que je lance (en béta) avec un jeune ami, Alban Fischer : blogtrotters.fr. Projet qui prendra la forme d’un videoblog reportage d’une dizaine de jours sur place au Cambodge, d’ici quelques mois (si nous arrivons à réunir les fonds). D’autres sujets sont envisagés.
En attendant, je tente d’interroger ici à Paris des personnes qui pourraient nous éclairer sur ce qui nous attend là-bas.
Randal Douc, jeune prof. et auteur de théâtre brillant, que j’avais rencontré lors des 30 ans du génocide cambodgien à Paris, accepte de répondre à ces quelques questions.