Catégorie : med tek

vcast/ Loose Change : un clip conspirationniste sur le 11 septembre ?

Voilà donc le « nouveau film qui dérange l’Amérique », Loose Change, un documentaire (ah bon?) réalisé par Dylan Avery et dont l’objectif est tout simplement d’expliquer que l’Administration américaine est à l’origine des attentats du 11 septembre. Le clip vidéo assène sans sourcer (et sans sourciller) des « vérités évidentes à l’oeil nu », qui reprennent pourtant des arguments qui ont été, il y a longtemps déjà et mille fois, décrédibilisés.

Pour un démontage en règle le site d’un chercheur du CNRS : http://www.bastison.net/

Quant à moi, je réponds par l’humour et la dérision, avec un fake du fake (2 min).

Et je lui dis quoi moi à Dylan ? : « What ever ! »

Non Dieudonné, les juifs n'ont pas répandu le sida en Afrique.

Réponse à ceux qui, en détournant une enquête que j’ai effectuée début 2000, tentent de lui faire dire n’importe quoi.
J’ai ainsi suivi pendant plusieurs années, l’affaire dite du « Dr la Mort« , alias Wouter Basson, responsable du programme militaire bio chimique durant l’Apartheid. J’y évoquais Israel et le Sida. De quoi, pour les idéologues dieudonnesques, faire un amalgame rapide, juifs-Israel-sida-noirs…

Rappel de l’affaire en video (qui ne fera pas plaisir à lesogres.org – site ultra pro Dieudo, qui détestent à un point hallucinant l’excellente ex-journaliste d’iTélé qui m’interroge).


« Dr la mort », Interv Itélé 2002
Vidéo envoyée par tristao

Quant à mon ouvrage sur le sujet, voilà les deux passages qui ont servi de justification, à l’accusation contre les juifs (Israel) d’avoir tenté d’infecter les noirs

Passage mentionnant Israel :

Il put, semble-t-il, accéder à des informations ultrasensibles en s’approchant de scientifiques responsables des armes bio chimiques irakiennes et affirma qu’il visita des usines de gaz moutarde où mourraient chaque semaine plusieurs travailleurs. Basson transmit notamment certaines des informations liées aux capacités bio chimiques de l’armée irakienne aux autorités israéliennes ce qui, selon ses dires, lui permit de résider à Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem en fournissant des masques à gaz et des « packs spéciaux » contre les effets des armes bio chimiques.

Rien donc sur le Sida et Israel, ou les juifs…

Voilà le passage qui évoque le Sida en Afrique du Sud dans le cadre du projet militaire sud-africain :

Reste une certitude, les scientifiques de l’armée sud-africaine possédaient des échantillons de Sida. Imaginer que Basson et ses sbires soient à l’origine de la pandémie africaine semble peu probable. En revanche, comment ne pas envisager que les responsables du projet Coast n’aient été tentés de commettre quelques assassinats par ce biais ? Comment en effet faire la différence entre un militant ANC infecté par le virus du Sida et les millions de compatriotes déjà séropositifs ?

Rien encore sur Israël et les juifs…. Mais l’utilisation éventuelle et ponctuelle du sida contre des opposants ANC.

Lesogres et Dieudonné, qui s’allient aux réactionnaires de Chasse-Pêche, Nature et Tradition, ce qui montre au passage dans quelle soupe idéologique nauséeuse ils se trouvent, sont complètement noyés par leurs délires paranoïaques. Non, ni les juifs ni les Israéliens, n’ont propagé le Sida en Afrique…

Tester son ego avec Photo booth ?

Ceux qui l’ont croisé s’en souviennent encore. Ceux qui l’ont affronté n’en sont jamais sortis indemnes. Et ceux qui s’y risqueront, sauront par avance dans quoi ils s’embarquent en lisant ce post. Parce que là, autant vous le dire de suite, c’est une expérience extrême à laquelle on est convié quand on essaye pour la première fois Photo Booth. Le petit programme mac de traitement d’images en temps réel vous expose à une délicate introspection. Aucune échappatoire possible. Dès lors que vous acceptez le jeu, pas de retour en arrière. Photo Booth vous attrape, vous met sur un divan avec vous-même. Et là, vous vous faites face, comme jamais vous ne vous étiez vu. Une psychanalyse électronique qui vous force à envisager tous vos possibles, tous vos doubles. Une révélation parfois difficile à digérer. Je pense d’ailleurs que l’on devrait soutenir les victimes du Photo Booth et leur proposer un suivi psychologique. En bon journaliste, je me devais de m’exposer à l’objet de ce post. Tester, à mon tour, les limites de mon égo. Jusqu’où pourrais-je tenir face à ce miroir fantasmatique ?
Autant vous prévenir de suite, il y a un avant et un après.

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Wired, Netizen ou Technikart Futur ?

Couv. de WiredCa y est, après des mois (enfin 2) d’attente, à croire qu’on peut être le plus hi-tek de la planète et ne pas forcément être super rapide… je recevais donc mon premier exemplaire papier de la revue fetish WIRED. Pour ceux qui connaissent, oui la revue existe depuis des années (Howard Rheingold) qui ne m’est plus tout à fait étranger a participé à son éclosion électronique). Pour ceux qui ne connaissent pas encore, eh bien, si vous lisez l’anglais et que le futur vous intéresse, courrez-y vite. Mes posts rapportent souvent des infos insolites qui proviennent de chez eux.

Alors, comme il existe pour les fanas de mac des sites dédiés au rituel du désembalage de leur ordinateur à la maison, je me suis dit que ce serait amusant de faire pareil mon mag Wired (et puis c’est vrai que je suis tout content!). La revanche du lo-tek contre le hi-tek. Un retour au papier à l’heure du rush numérique. Mouvement pas si absurde quand on voit ce que la blogosphère peut générer avec notamment cette première « mondiale » (bon c’est un peu too much mais c’est comme ça qu’il est présenté dans les médias) Netizen, le mag des blogs. J’imagine d’ici ce que donnera la première émission de TV nourrie par la podosphère (l’univers des blogs… videos) 😉 A suivre donc, en attendant je vais dévorer, la larme à l’oeil, mon premier Wired papier. Enfin !

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Rencontre avec Costa Gavras

Costa GavrasL’Institut Pierre Mendès France (dont je suis le secrétaire général) recevait, ce 17 janvier 2006 au Collège de France à Paris, le célèbre cinéaste Costa Gavras (réalisateur d' »Amen », « Z »…) pour une intervention sur l’engagement politique de l’image.

Interrogé par Alain Glycos (universitaire, écrivain), il s’est livré à une interessante analyse de l’art cinématographique en livrant aux passages quelques confidences (notamment l’annonce de son prochain film « le Colonel » sur la Guerre d’Algérie).

Je me suis risqué à l’interroger sur le fait que ses films étaient téléchargeables sur les réseaux p2p gratuitement. À quoi il m’a répondu qu’il était contre le piratage des films (ce qui semble normal) mais également qu’il n’était pas favorable à la licence globale… Ce qui est plus inattendu. Reste une superbe impression : celle d’avoir croisé un grand cinéaste engagé. On entend mon père tout intimité en ouverture. 😉
J’ai pensé qu’il serait sympathique de partager ce moment avec vous.

Ci-dessous pour écouter (ou télécharger en cliquant-option).

intervention de Costa Gavras au format mp3 (19 Mo, env. 1h30)

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