adultfriendfinder.com : site de rencontres pour clones ?

Je trouve cette publicité sur un site qui n’a rien à voir avec les rencontres (thepiratebay.org 😉 ) [voir plus bas à gauche].

Je reçois simultanément une autre capture [celle à droite], d’un ami du nord de la France (je suis parisien)…

À la vue des captures, deux remarques :

  • adultfriendfinder.com nous prend pour des gros nazes,
  • deusio, cette pratique porte un nom : publicité mensongère.

Les mêmes filles ont des noms différents ! Des clones peut-être ?
adult1 < -> adu2

Et sur piratesbay quelques semaines auparavant

"tagmobs" politiques : Sarkozy, première victime ?

[MAJ] Navré pour lui mais il fallait bien essayer sur quelqu’un. D’autant que c’est pas méchant. Plutôt que d’expliquer le concept, qui s’inspire des tags du net, je vous laisse découvrir comment ca marche.

Le principe en 4 points :
1. Choisissez un ouvrage politique en librairie (irl donc). Au hasard, le dernier de notre ministre Nicolas
Sarkozy ;

2. Déplacez-le du rayonnage « politique française », où il était indexé (tagué), vers le rayon « France médiévale » par exemple. En faisant ça, je choisis mon propre tag. En l’occurrence « France Médiévale », qui, à mes yeux, convient mieux à l’ouvrage test.

3. Vous imprimez ceci que vous incérez dans le livre déplacé.

4. Une petite photo du larcin que vous mettez sur flikr avec ce tag « tagmob » dedans.

Voilà vous venez de tagmobber et d’exprimer une opinion politique. C’est ouvert 7/7, 24h/24. C’est prêt-à-l’emploi et ça tourne même sans moi.

Libre à vous de prendre dans la flopée d’ouvrages pré-élection-2007, celui qui aurait sa place ailleurs. Et faites-m’en part ici si vous le souhaitez 😉 Evidemment, le concept est modulable à souhait, bref open-source. 😉

taged

PS : Les tagmobs s’inspirent du projet new-yorkais the ministry of reshelving qui, lui, ne concerne qu’un livre.

PSS : Suite à plusieurs remarques tout à fait recevables (notamment celle du capitaine), je précise que si des libraires devaient se plaindre, j’arrêterais l’expérience 🙂 À consommer intelligemment donc 😉

The Bubble project, street et net art ?

Dans la bulle, on y met ce que l’on veut. À commencer par des commentaires. Puis on la colle dans un lieu public (ce qui n’est pas légal), sur une affiche ou ailleurs. C’est l’idée originale qu’a lancée [tag]thebubbleproject[/tag] autour d’un manifeste prônant une sorte de soft revolution. Avec ce moto : « Talk Back!« .

Et ça donne quelque chose qui ressemble dèjà à ça. Après c’est chacun qui voit.

Date me

On dirait des petits commentaires postés in real life, non ? C’est sur ce jeu de tag réel et virtuel que thebubbleproject a basé son concept. Et je dois dire que j’aime bien l’idée. Surtout quand elle s’exprime comme ça. Bientôt chez nous ?
giacometti
Tiens en parlant de bulles, y’en a une qui se prépare pour le 30 mai, mais ça n’a presque rien à voir… 😉

Après le milliondollarwebsite, le milliondollarmovieproject ?

Après l’incroyable aventure australienne du [tag]milliondollarwebsite[/tag], deux jeunes réalisateurs britanniques de – de 30 ans tentent leur chance en lançant un projet du même acabit pour financer son premier long métrage : [tag]themilliondollarmovieproject[/tag]

Indépendamment de la qualité du film, c’est un pari osé que tentent les jeunes cinéastes : ouvrir un autre chemin de financement au cinéma indépendant.

Le principe de base est le même que pour le milliondollarsite : La vente d’espace sur la page web par tranche de 10 pixels. À quoi s’ajoute la possibilité pour quelques dollars de devenir « producteur » virtuel (très virtuel), en gros participer au suivi du processus et voir son nom en générique.

S’ils réussissent leur pari, ce sera un exemple intéressant pour les productions indépendantes. Personnellement l’idée me plaît. Alors pourquoi ne pas essayer ?

Je joins le geste à la parole. Voila donc egoblog logo in themilliondollarmovieproject (blog) dans le coin gauche du milliondollarmovieproject. (À l’heure du post, on est pas nombreux et je suis le 2ème 😉 )