Faire son détournement de l'url du site elysee.fr ?

« Toi aussi, joue avec les URLs du site de l’Elysee : http://www.elysee.fr/president/kikoolol.482.html (mets quoi tu veux avec le .482) » Via @Guewen

Une mention sur Twitter et c’est parti. Pour combien de temps ?
En attendant, voilà le genre de choses qui apparaissent. 😉

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Quelques mots sur Twitter, les réseaux sociaux et les #regionales sur Public-Sénat

Erreur

J’intervenais hier soir sur la chaine Public Sénat au journal de 22h pour parler réseaux sociaux et Twitter.

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Portrait Le Monde : "Tristan Mendès France hyperactif du net"


(PHOTO: LAUREEN NOEL)

OLIVIER ZILBERTIN

« C’est un document un peu jauni par le temps et patiné par l’histoire. Un passeport, français, n° 2749, attribué par le protectorat de la République au Maroc à Liliane Cicurel, née au Caire le 28 février 1910. Mais on ne voit d’emblée qu’une inscription, une seule, en grosses lettres rouges, barrant la première page de la pièce d’identité : « annulé ». Le mot est tamponné deux fois, comme pour mieux marquer encore la pièce du sceau de l’infamie.

Liliane Cicurel était madame Mendès France, déchue avec son mari député, Pierre Mendès France, de la nationalité française par le régime de Vichy. Tristan Mendès France, petit-fils de l’ancien président du Conseil, n’a pas hésité une seconde à exhumer le passeport des archives familiales et à le mettre en ligne sur son blog, Egoblog (http://egoblog.net).

Même époque, autre document, tout aussi parlant : Français !… Il faut redevenir. Un livre publié par l’Institut de la question juive en mai 1941, un organisme antisémite de l’Etat français. « Le virus, c’est le juif », peut-on lire sur la couverture. « A l’heure du questionnement autour de l’identité nationale, ça donne un peu de recul, écrit Tristan Mendès France sur son blog. Puis j’aime l’idée de partager avec vous des documents d’avant le Net. » Le livre a été entièrement scanné et peut être donc intégralement consulté sur Egoblog.

Chez les Mendès, l’histoire majuscule et l’histoire personnelle de marient toujours un peu. Pierre Mendès France a eu deux fils. Bernard, décédé sans descendance. Et Michel, polytechnicien, qui a eu deux enfants, Tristan et sa petite soeur. Que ce soit sur son blog hypersubjectif et hypermédia ou sur Blogtrotters (http://www.blogtrotters.fr), vidéoblog participatif de reportages qu’il anime avec Alban Fischer, sur Twitter ou sur Facebook, Tristan Mendès France, 39 ans, est ce que l’on pourrait appeler un hyperactif du Net. Lui préfère se donner un « rôle de passeur » entre les générations d’avant et d’après le Net, d’ « acteur engagé » et humaniste, toujours en ligne ou presque à décortiquer les rumeurs, à croiser le fer avec les conspirateurs de tout poil, « chef d’orchestre de flux », en passe de se « dissoudre dans les réseaux sociaux ».

Parmi ses faits d’armes électroniques, la diffusion, grâce à Twitter, du prénom de Neda, jeune manifestante iranienne tuée par la police en juin 2009 et dont la vidéo a fait le tour de la planète Internet. La défunte n’était plus anonyme, et le prénom est devenu signe de ralliement des manifestants.

Pour Blogtrotters, il a parcouru l’Afrique noire, l’Asie, bloguant et twittant encore, au coeur des conflits armés ou des dictatures, aux frontières du Darfour ou au beau milieu du Kirghizistan, cherchant par exemple à rendre compte de la manière dont certains pays se penchent sur les périodes sombres de leur histoire. Au printemps, la chaîne Planète devrait diffuser son dernier documentaire sur la Birmanie. « La valeur de l’image, c’est l’image elle-même bien sûr, mais c’est surtout le processus qui permet que cette image soit à l’écran », dit-il. Or, à la télévision, « ce processus est invisible contrairement au Net ».

DU MONDE POLITIQUE AUX ARCANES DU WEB

Avant d’être « blogtrotter » engagé, il a beaucoup baigné dans le monde politique. Après un DEA de communication et de politique à la Sorbonne, il fut ainsi durant dix ans assistant du sénateur (PS) du Territoire de Belfort, Michel Dreyfus-Schmidt, disparu en 2008.

De son grand-père, qu’il désigne toujours par ses initiales, il se souvient « avoir eu tout le meilleur ». Tristan Mendes France avait à peine 12 ans quand son aïeul est mort. Longtemps, il confie avoir eu « du mal à rapprocher les deux images », du mal à faire le raccord entre le président du Conseil des livres d’histoire et le grand-père très affectueux qui le faisait sauter sur ses genoux. Le lien s’est opéré peu à peu grâce aux archives familiales.

Lorsqu’il a appris que se préparait un film avec Bruno Solo dans le rôle de Pierre Mendès France, son sang n’a fait qu’un tour. Puis Tristan a rencontré le réalisateur Laurent Heynemann et a donné son accord. D’autant plus que le téléfilm, qui sera diffusé sur France 2, est consacré au procès de Clermont-Ferrand et à son évasion. Un épisode qui rompt avec l’imagerie traditionnelle d’un PMF débonnaire. « Mais qui montre qu’il fut un vrai combattant, qu’il a risqué sa vie, qu’il a offert son poitrail aux balles », s’enflamme le petit-fils. Il avoue que quelques pièces exhumées des souvenirs familiaux l’émeuvent toujours autant. Certains de ces documents n’iront jamais sur le blog. Ainsi ce disque de vinyl enregistré par PMF pendant la guerre. Pierre Mendès France y chante une berceuse pour ses deux fils. »

Article publié dans le Monde Televisions du dimanche 14 et lundi 15 mars 2010

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Les origines soviétiques de trololo man alias Eduard Khil

Vous vous souvenez surement de cet OVNI chantant du nom d’Eduard Khil (trololo man pour les intimes) :

Le morceau, daterait de 1976. Son titre : « I’m so happy to be back home ». Le clip est devenu un mème particulièrement viral depuis qu’il a été mis en ligne en février 2010 (et surtout depuis qu’il a été propulsé par Colbert report). Wikipedia, nous apprend qu’il est en fait une ancienne star soviétique, un peu oublié.
En fouillant sur youtube, on trouve la version originale dont Eduard a fait une reprise et que je vous mets ici :

Vous apprécierez certainement les différentes adaptations que la webosphère lui a consacrées (c’est ça un mème !) : http://www.youtube.com/results?search_query=Eduard+Khil&search_type=&aq=f
Evidemment, il a sa fan page sur facebook (où vous pourrez acheter un t-shirt à son effigie…).
Je vous laisse avec cet air qui ne vous lâche plus.
Lololololo ahaha hahaa, lolololo hahhahaha hahaha !!!

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L'avènement du nano-net

J’ai retrouvé la maquette du texte qui m’avait servi pour une de mes chroniques dans Place de la Toile l’an dernier.
En la relisant, je me suis dis que ça méritait publication.
___

Rappelez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps.
L’Internet n’était pas encore très populaire. On le côtoyait peu. Il nous apparaissait dans des endroits bien spécifiques. Le plus souvent chez nous. Sur les écrans de nos ordinateurs de bureau.
Il nous fallait aller vers le net, le solliciter, en nous connectant laborieusement, le plus souvent, avec un modem téléphonique. Atteindre le réseau, c’était un peu comme chercher un point d’eau dans le désert. C’était plutôt difficile, et on était content quand on le trouvait. 

Au tout début, le net nous apparaissait rustre, et très sédentaire. Essentiellement parce que la toile était encore très exactement, circonscrite aux écrans de nos gros ordinateurs. Ces écrans étaient la seule expression visible qu’on avait de la toile, son seul visage. Ces surfaces étaient les seules fenêtres que nous avions pour l’entrevoir.

Et puis la toile a poussé sa pénétration dans notre monde. Les écrans se sont multipliés. Ils sont devenus portables. La toile a pu alors se libérer des points fixes, auxquels elle était encore attachée, et qui l’emprisonnaient. 
Et elle a commencé à se balader, à se répandre dans notre monde physique. En nous utilisant nous, les humains, comme un vecteur de propagation, puisque c’est nous qui transportions ces écrans mobiles.  En tout cas, grâce à nous, le net est devenu de moins en moins sédentaire, et a commencé à parcourir le monde. 

Puis il y a eu la géo-localisation. La toile commençait tout juste à prendre conscience de l’espace. Pas du sien, mais du nôtre : l’espace physique. Notamment grâce à toutes les données GPS, qu’on n’a pas cessé, de lui fournir, pour justement, décrire, très précisément, notre environnement. Ce qui fait que, sans pouvoir vraiment nous voir, la toile a commencé, pour la première fois, à deviner les contours géographiques, de ce qui fait notre monde. 

Et puis, avec l’Internet des objets, la toile a finalement trouvé d’autres supports que les écrans pour s’exprimer, et elle a pu se propager, à travers des milliards d’objets communicants, répartis sur toute la surface de la planète. Et plus loin encore. Avec l’aventure du net spatial, certains objets communicants ont même réussi à amener la toile, aux frontières de notre système solaire.

Et puis, il y eu, la révolution de la nano-technologie. Grâce à cette technologie de l’infiniment petit, la toile a pu pénétrer, comme jamais, au plus profond, de ce qui fait notre univers. 
Autrement dit, la toile a commencé à se répandre, à l’intérieur même de la matière, en se servant, tout simplement, des briques fondamentales qui la composent. 
L’internet à l’échelle des atomes, ou le nano-net, pouvait enfin prendre forme.
Toutes les choses de notre monde devenaient interconnectables, toutes les surfaces, toutes les matières, pouvaient être imprégnés par le réseau. 
L’imbrication entre les deux, devenait si forte, que le net nous apparaissait, jour après jour, de moins en moins virtuel. La toile et le monde réel commençaient à ne faire plus qu’un.
Le nano-net, était sur le point, de se synchroniser, avec la matière qui nous entoure.

Et beaucoup plus encore. Parce qu’après la matière inerte, le nano-net a commencé à s’intéresser à la matière organique, et en faisant ça, il était, tout simplement, en train de s’ouvrir, toutes grandes, les portes du vivant, avec nous, juste derrière.

Eh bien ce monde-là, celui que je viens de vous décrire, ne cherchez pas plus loin, c’est le notre, et c’est maintenant.

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