Le secret de Recaptcha

Recaptcha est un système qui permet de savoir si l’utilisateur est un humain ou un robot.
Il propose aux internautes de reconnaître des mots presque illisibles pour un ordinateur, mais qu’on peut reconnaître.
Recaptcha explique qu’il utilise cette capacité humaine pour aider à digitaliser des livres ou des journaux. Ça vous le saviez peut-être déjà.
Mais la question que je me suis toujours posée est la suivante :
Comment Recaptcha arrive-t-il à nous demander de reconnaître des mots qu’il cherche justement à identifier ?
Eh bien voilà la réponse : 
À chaque fois, Recaptcha propose en fait deux mots. L’un qui est connu par le service, l’autre non. Si l’utilisateur reconnait le mot que Recaptcha a déjà identifié, il présume que la retranscription du 2eme mot est correcte. Recaptcha propose alors ce dernier mot à d’autres utilisateurs pour estimer sa justesse. (plus de détails ici)

Donc, si je comprends bien, vous pouvez vous tromper et malgré tout passer le test. C’est toujours bon à savoir…

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[trailer exclu web] Birmanie, la dictature de l'absurde

Réalisation : Gael Bordier
Tournage : octobre 2009
Soutien : Planète
J’en disais quelques mots sur TV5 Monde :
http://egoblog.net/2009/10/18/docu-sur-la-junte-birmane-interview-sur-tv5/
Vous pouvez voir des photos du tournage ici :

La suite très vite. 🙂

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Test : à la pêche aux bots – one tweet to rule them all

Ceux qui pratiquent Twitter connaissent ce qu’on appelle les bots (robots) ou les comptes Twitter automatisés.Le principe est simple, vous écrivez dans votre message un mot clé identifié par un bot et il vous retweete automatiquement (il vous republie).
J’ai interrogé mes followers pour savoir s’ils en connaissaient certains. Et oui, ils en connaissent plein d’autres. :))
@Georglob a déjà identifié certains comptes bots ici : http://twitter.com/Georglob/bots
@jbgauvin @samHecquet @Chon1986 @DamGc @ivalerio @anseaume @SylvainPaley @theFILF m’en ont suggéré d’autres. Quant à @computman, lui, m’explique comment créer l’un de ces fameux bots : http://bit.ly/c4dEUO

Je les remercie tous pour leurs réactions.

Premier essai :
Bilan mitigé : 7 retweets, plutôt drôle, mais je m’attendais à plus.

Deuxième essai (avec mon 2ème compte qui me sert à répondre sans polluer ma timeline):

Déjà mieux : 22 retweets. Bon, reste encore à trouver le bon cocktail. Le « One tweet to rule them all » du titre est un peu Fail.
Reste que si vous êtes en manque de RT, faites-vous un petit plaisir. 😉

Si vous connaissez d’autres bots, donnez-moi bien le compte @xxxx et le mot clé qui le déclenche. 🙂

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L'avènement du nano-net

J’ai retrouvé la maquette du texte qui m’avait servi pour une de mes chroniques dans Place de la Toile l’an dernier.
En la relisant, je me suis dis que ça méritait publication.
___

Rappelez-vous, c’était il n’y a pas si longtemps.
L’Internet n’était pas encore très populaire. On le côtoyait peu. Il nous apparaissait dans des endroits bien spécifiques. Le plus souvent chez nous. Sur les écrans de nos ordinateurs de bureau.
Il nous fallait aller vers le net, le solliciter, en nous connectant laborieusement, le plus souvent, avec un modem téléphonique. Atteindre le réseau, c’était un peu comme chercher un point d’eau dans le désert. C’était plutôt difficile, et on était content quand on le trouvait. 

Au tout début, le net nous apparaissait rustre, et très sédentaire. Essentiellement parce que la toile était encore très exactement, circonscrite aux écrans de nos gros ordinateurs. Ces écrans étaient la seule expression visible qu’on avait de la toile, son seul visage. Ces surfaces étaient les seules fenêtres que nous avions pour l’entrevoir.

Et puis la toile a poussé sa pénétration dans notre monde. Les écrans se sont multipliés. Ils sont devenus portables. La toile a pu alors se libérer des points fixes, auxquels elle était encore attachée, et qui l’emprisonnaient. 
Et elle a commencé à se balader, à se répandre dans notre monde physique. En nous utilisant nous, les humains, comme un vecteur de propagation, puisque c’est nous qui transportions ces écrans mobiles.  En tout cas, grâce à nous, le net est devenu de moins en moins sédentaire, et a commencé à parcourir le monde. 

Puis il y a eu la géo-localisation. La toile commençait tout juste à prendre conscience de l’espace. Pas du sien, mais du nôtre : l’espace physique. Notamment grâce à toutes les données GPS, qu’on n’a pas cessé, de lui fournir, pour justement, décrire, très précisément, notre environnement. Ce qui fait que, sans pouvoir vraiment nous voir, la toile a commencé, pour la première fois, à deviner les contours géographiques, de ce qui fait notre monde. 

Et puis, avec l’Internet des objets, la toile a finalement trouvé d’autres supports que les écrans pour s’exprimer, et elle a pu se propager, à travers des milliards d’objets communicants, répartis sur toute la surface de la planète. Et plus loin encore. Avec l’aventure du net spatial, certains objets communicants ont même réussi à amener la toile, aux frontières de notre système solaire.

Et puis, il y eu, la révolution de la nano-technologie. Grâce à cette technologie de l’infiniment petit, la toile a pu pénétrer, comme jamais, au plus profond, de ce qui fait notre univers. 
Autrement dit, la toile a commencé à se répandre, à l’intérieur même de la matière, en se servant, tout simplement, des briques fondamentales qui la composent. 
L’internet à l’échelle des atomes, ou le nano-net, pouvait enfin prendre forme.
Toutes les choses de notre monde devenaient interconnectables, toutes les surfaces, toutes les matières, pouvaient être imprégnés par le réseau. 
L’imbrication entre les deux, devenait si forte, que le net nous apparaissait, jour après jour, de moins en moins virtuel. La toile et le monde réel commençaient à ne faire plus qu’un.
Le nano-net, était sur le point, de se synchroniser, avec la matière qui nous entoure.

Et beaucoup plus encore. Parce qu’après la matière inerte, le nano-net a commencé à s’intéresser à la matière organique, et en faisant ça, il était, tout simplement, en train de s’ouvrir, toutes grandes, les portes du vivant, avec nous, juste derrière.

Eh bien ce monde-là, celui que je viens de vous décrire, ne cherchez pas plus loin, c’est le notre, et c’est maintenant.

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