J’ai lancé en 2005 une expérience improbable. Un blog sur lequel je ne publie qu’un billet par an. Rien d’extraordinaire, ni dans le procédé, ni dans le contenu. L’intérêt résidant uniquement dans le rythme, absurde, à contre-temps de l’urgence des réseaux. Un clin d’oeil fraternel à tous ceux qui comme moi subissent le diktat du temps réel. Un acte de solidarité envers ceux que les gros blogueurs complexent. Un geste futile, oui, mais qui vaut celui du levé du majeur.
Reste la performance inscrite dans le temps, que je dédie au Social Farniente.
Social Farniente qui n’aurait pas été complet sans son compte Twitter lancé en 2009.
Bonne sieste.