J’avais découvert lors des attentats de Bombay, la possibilité de trouver les messages envoyés par les usagers de Twitter dans un rayon précis (de 1 à plusieurs km), quel que soit l’endroit de la planète (même de Pyongyang, Guantanamo ou Bagdad !). J’avais également alerté sur les dangers de la géolocalisation pour les usagers de base (Twitter peut vous faire perdre votre emploi ou votre moitié…).
Apparemment, mon blog n’est pas lu par nos amis les parlementaires (je leur en veux pas). Parce qu’aujourd’hui, n’importe qui peut lire (ou espionner) les messages qu’envoient les personnes situées à l’Assemblée, au Sénat ou à proximité.
Comme ci-dessous du Palais-Bourbon (anonymisé par mes soins, je suis pas vache).
Il est essentiel que les administrations parlementaires communiquent au plus vite des conseils d’utilisation de base aux parlementaires, aux fonctionnaires des assemblées et aux assistants. Afin de garantir un minimum de confidentialité.
Lorsque je travaillais au Sénat jusqu’à l’hiver dernier, jamais je n’ai twitté de la Haute Assemblée. Une précaution que nous ne sommes vraisemblablement pas nombreux à prendre.
Faites attention lorsque vous twittez de l’Assemblée (Palais Bourbon) ou du Sénat.
Quelques conseils de base :
– Envoyez des messages privés (D xxx) et évitez de répondre avec @xxx, qui est public.
– Désactivez les fonctions GPS de Twitter.
– Employez des groupes fermés pour communiquer avec votre équipe.
Si ça continue, je vais monter une boite de consulting !
Pour plus d’info, n’hésitez pas à me contacter.