Le célèbre aviateur américain Charles Lindbergh n’avait pas que traversé l’Atlantique en 1927, mais s’était aussi embarqué dans une aventure folle : la quête de l’immortalité. Pour cela, il s’était associé avec un médecin-chercheur français, Alexis Carrel. Lindbergh pensait pouvoir allier son savoir technique avec celui du dr Carrel afin de créer des machines permettant de faire vivre les organes du corps indéfiniment. Source.
Sauf que cette recherche ne devait bénéficier qu’à une caste limitée ne comprenant pas « les faibles, les malades, ou les fous ». Un déclinaison nazifiante du mythe de la race pure, dont Alexis Carrel fut un grand adepte (au fait, c’est quand qu’on enlève toutes les plaques qui portent sont nom ?) :
Prix Nobel de médecine en 1912, le chirurgien et physiologiste Alexis Carrel a été le principal relai idéologique des thèses éliminationnistes de lâhygiénisme allemand et de lâeugénisme stérilisateur américain. Dans son ouvrage publié en 1935, Lâhomme cet inconnu, il prône une idée qui fera date : lâextermination âau moyen de gaz appropriéâ? de certaines catégories de délinquants et de malades mentaux – doctrine quâAdolf Hitler appliquera à la lettre dans son sinistre programme âT4. Si lâon ajoute à cela quâil fut un ardent partisan du régime de Vichy et que lâextrême droite, Le Pen en tête, a reconnu en lui le âpère spirituel et le fondateur de lâécologieâ?… Source
Cette quête ésoterico-mystique de la vie éternelle, me rappelle un peu Indiana Jones dans ses précédentes éditions (pas la dernière assez naze, où les nazis sont remplacés par les soviets). On se souvient peut-être que Himmler avait créé un Bureau occulte nazi dont Spielberg s’inspirera.