Ce billet à l’attention toute particulière du réseau putride pro-Dieudonné et ses avatars exaltés (lesogres et consorts).
En mai 2006, lors de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, j’avais croisé Dieudo qui manifestait… contre l’événement. Ce dernier m’expliqua que l’esclavagisme perdurait encore aujourd’hui en France…
Écoutez plutôt :
J’ai repensé à cette séquence à la lecture du Monde daté de demain citant Mme Ertürk, rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme chargée de la violence à l’égard des femmes qui rentre du Congo :
« Les femmes sont soumises à des viols collectifs brutaux, souvent devant leur propre famille ou leur communauté tout entière, affirme Mme Ertürk. Dans de nombreux cas, les hommes de la famille sont contraints, sous la menace d’une arme, de violer leur propre fille, leur mère ou leur soeur. Après le viol, il est fréquent que les bourreaux tirent au fusil dans l’appareil génital de la femme ou qu’ils la poignardent dans cette partie de son corps. Plusieurs femmes, qui ont survécu à des mois d’esclavage, m’ont raconté que leurs tortionnaires les avaient forcées à manger les excréments ou la chair des membres de leur famille assassinés »
À force de tout mélanger, de tout mettre au même niveau, on en vient à militer contre la cause qu’on prétend défendre.
La vie brisée de ses femmes africaines ne vaudrait pas d’être défendue ? La priorité est-elle vraiment à ce supposé esclavagisme qui sévirait aujourd’hui en France ? Honte à toi Dieudo et ceux qui te suivent (Tribu ka et Cie), votre aveuglement idéologique vous détourne des vrais combats africains d’aujourd’hui.
Quand je vous vois, je me dis que je suis plus africain que vous tous réunis (Cf le Dr la mort sud-africain, le génocide Héréro de Namibie ou le Darfour).