[video] Alien Groove : mini-clip en réalité augmentée

Je poursuis mes petites expérimentations autour de la réalité augmentée. J’ai découvert le programme SSTT qui m’a permis de simuler une immersion en 3D assez impressionnante.
Et puis j’ai cherché d’autres objets modélisés, notamment un masque, que je pourrais positionner sur mon visage. Je vous raconte pas la galère pour l’intégrer à SSTT.
Et pourquoi un masque me direz-vous ? Eh bien, parce que si j’arrive à le positionner sur mon visage, il devient tout simplement… mon avatar. Il n’est plus un simple objet modélisé. Il représente quelqu’un.
Les rapports troubles qu’on peut tisser avec les avatars me fascinent. Alors si je peux m’y essayer dans le cadre d’une réalité augmentée… Pourquoi m’priver cette sensation ?
Voilà donc une petite séquence arsty où j’opère une « augmentation » de ma tête… en quelque sorte.
😉

[video] La réalité augmentée à la maison

J’avais rencontré en 2007, l’un des dirigeants de Total Immersion, une boite française spécialisée dans la réalité augmentée*. J’ai voulu voir si on pouvait reproduire l’expérience aujourd’hui chez soi, avec du matériel grand public.
C’est chose faite et c’est tout bonnement ahurissant (enfin pour moi).

Je m’en lasse pas.

Pour obtenir le programme SSTT Visualizer qui permet la simulation de réalité augmentée, visitez le site du chercheur Hartmut Seichter ici. Vous devrez imprimer une page-marqueur et avoir une webcam compatible.

* Voilà la démo que m’avait faite Bruno Uzzan (l’un des fondateurs de la Total Immersion) au Sénat, le 13 février 2007.

L'étrange couverture du Street View de Google

Vous connaissez certainement le service Street View de Google Map [sinon lisez ceci]. J’ai jeté un oeil aux zones couvertes par le service. Et j’avoue avoir été un peu surpris par ce que j’ai trouvé.

Pour la région Ile de France, seule Paris intra-muros bénéficie d’une couverture totale. À un mystérieux chemin près, qui va du sud-ouest parisien, jusqu’à Champigny. On se demande bien pourquoi l’équipe de Google Street View s’est limitée à ce trajet (dont les villes qu’il traverse).

[la couverture s’affiche en bleu]
idf Googleview

Si on regarde pour la France entière, là encore les zones couvertes sont étranges.  Elles ne correspondent à rien d’évident. Elles donnent surtout l’impression que ceux qui étaient chargés des captures visuelles se sont fait une petite balade de Brest à Nice. Je dis ça…
fr-streetview Google

Pour la couverture mondiale, ça donne ça.
earth google streetview

La prise de vue semble être un art difficile, comme le montrent ces quelques passants écrasés par les employés de Google Street View
pieton-1
Aïe.
pieton-2
Ouille.

Mais bon, y parait que « les gars de Google Street View ne connaissent pas le code de la route« , ceci explique peut-être cela…
😉

La Pièce Baladeuse : petite expérience participative de géolocalisation

J’avais envie de voir ce que peuvent donner les nouvelles technologies de géolocalisation couplées au net aujourd’hui. Certains parlent déjà de geo-web ou geoweb.

Je vous invite donc à un petit jeu expérimental très basique.
Nom de code : « La Pièce Baladeuse« . Type geo-game, donc.

Voilà le dispositif. J’ai caché quelque part à Paris dans un endroit public, une petite boite contenant une pièce de monnaie fidjienne. Je vous propose de la retrouver grâce à ses coordonnées GPS (ci-dessous), de l’amener où vous voulez sur la planète, et de la re-cacher en nous laissant ici en commentaire, les nouvelles coordonnées de l’objet.
[À quoi il faudra ajouter un ou deux indices, vue la précision à 5/10 mètres près de nos GPS mobiles]

Alors pour commencer voilà à quoi la boite (la capsule ?) ressemble :
geocapsule
Sa taille : 7cm/5cm
Ses coordonnées GPS actuelles :

48.847778, 2.350556‎
ou
+48° 50′ 52.00″, +2° 21′ 2.00″

Indice : sous le combiné téléphonique.

Bon, cette petite expérience va dépendre de beaucoup de facteurs (il faut avoir un téléphone GPS, être à proximité de l’objet, le cacher dans un endroit pas trop difficile à trouver, avoir lu ce billet, que quelqu’un ne vole pas la boite, etc…).
Mais je trouve l’idée plutôt marrante. Et inutile, oui je sais. C’est ça aussi qui me plait.

À vous de jouer, ou pas.
😉

MAJ : pour savoir où est actuellement la Pièce, reportez-vous aux derniers commentaires.

Les dangers de la géolocalisation sur Twitter

En suivant le fil info dédié de Twitter sur les attentats de Bombay, j’ai découvert que l’on pouvait filtrer les recherches de « Tweets » (messages envoyés à Twitter) par zone géographique. Ce faisant, j’ai appliqué ce filtre à Paris où je vis et j’ai été scotché.
D’abord, je suis tombé sur des conversations très privées, de personnes ne semblant pas réaliser que d’autres qu’eux-mêmes et ceux qui les suivent, peuvent accéder.
Mais là où les choses me sont apparues ahurissantes, c’est la facilité avec laquelle, ceux qui tweetent (les Tweople ?) sont localisables, à quelques mètres près.
Et ça, ça peut-être très dangereux. Imaginez que vous écriviez un Tweet expliquant que vous êtes à votre boulot alors que vous en êtes très loin… Ça peut aussi briser des couples…
Et tout ça est à la portée du premier venu :
1. Vous établissez l’espace de recherche. Par exemple, tous les tweets dans un rayon de 15 km à Paris : http://search.twitter.com/search?=nearParis+within15km

2. Vous notez la latitude et la longitude du Tweet qui vous intéresse : 48.848969,2.367035

3. Vous copiez/collez directement ces chiffres dans Google Map :

Et hop. Pas plus compliqué que ça, vous savez où était la personne lorsqu’elle a envoyé son message… Alors faite bien gaffe lorsque vous tweetez. Signalez clairement que vous ne souhaitez pas être géolocalisable ou alors gardez en tête que votre message peut-être lu et positionné par des inconnus (qui ne vous veulent pas forcément du bien).