Pour ceux que ça amuse, il y a une exposition assez sympa sur Pompéi au musée Maillol à Paris.
Catégorie : ego news
11 septembre. Si j’avais été la CIA.
J’ai eu la chance (si on peut dire) de croiser Dylan Avery, l’auteur de Loose Change, un pseudo docu sur les attentats devenu culte chez les conspirationnistes.
Dans cet échange, je m’étonnais d’une chose : pourquoi dans l’hypothèse d’une conspiration, la CIA a-t-elle envoyé deux avions sur les Twin Towers, pour ensuite s’embêter à les dynamiter ? Sa réponse se trouve après son délire sur le mossad et des entreprises israéliennes.
En gros, si la CIA n’avait pas dynamité les bâtiments ça n’aurait pas été aussi grave, on ne parlerait pas de 11 septembre. Deux avions de lignes pleins de passagers qui s’écrasent sur des tours avec des gens dedans, ça ne suffit pas pour les qualifs “attentats du 11 septembre”. Les attentats de Bombay, d’Espagne ou de Bali, c’était de la gnognote. Pas assez spectaculaire. Imaginons une seconde que la CIA ait bien organisé les attentats comme les conspis l’imaginent.
Donc déjà, l’Agence envoie deux avions de ligne sur les tours, un missile sur le Pentagone, et on sait pas trop ce qu’ils ont foutu avec le vol 93, probablement le travail d’un stagiaire.
Pour le missile, le billet précédemment cité y répond.
Pour le reste, je m’y colle. La CIA décide donc non seulement de viander deux avions de ligne sur les Twin Towers mais aussi de dynamiter ces dernières, façon démolition contrôlée (je me tiens à la version conspi).
Ça doit être le travail du même stagiaire. Parce que si on démolit de façon contrôlée deux voir trois gros buildings (oui pour les conspis il y en a trois), ben les gens risquent de voir que c’est… une démolition contrôlée. Pas très fin tout ça. Foutu stagiaire.
Ensuite, le plan implique d’employer un pro des spectacles pyrotechniques, façon 14 juillet. Parce que synchroniser l’écroulement de deux tours avec le crash de deux boings (quand on sait les retards que peuvent prendre certains avions de ligne), c’est pas gâteau. On sent encore ici aussi la patte de notre stagiaire.
Le reste, c’est du tripatouillage malsain et vain.
Biennale de Venise 2011 – ma sélection arbitraire (pics+vids)
Choix improbables au fil d’une petite balade hasardeuse à Venise durant la biennale.
NB : je n’ai malheureusement pas noté les noms des artistes, ni le lieu précis des oeuvres. Mais bon, c’est cadeau alors on va pas se plaindre. 😀
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DÉBUT.
À l’Arsenal
24 heures de films classiques synchronisés en temps réel
Extrait de la performance vidéo synchronisée
Chaise electrique effet papillon
Statue-bougie qui fond depuis des mois
Le pavillon des immigrants anonymes apatrides
Près de la Pointe de la douane
Le tapis roulant xénophobe dédié aux immigrants
Du balai pour les dictatures arabes (et autres)
« Ils sont partout » – version raciste antiarabe
Une poubelle
Au Palazzo Grassi
Piano ma non troppo
Le mur de Berlin version domestique ?
« Du communisme au capitalisme »
Petit wtf
Muppet Show version Gozilla
Mega-toutou gonflable
Vers la Place Saint Marc sur le canal
Burqa fashion
Aux Giardini
Miroirs brisés
Pourquoi les US perdent leur guerre ?
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FIN.
Happy World mentionné sur Télérama.fr
La junte en délire
Saviez-vous qu’il existe au monde un Etat où la capitale peut déménager du jour au lendemain sans que personne soit prévenu ? Bienvenue à Myanmar ! Grimés en touristes adeptes du film de vacances, les journalistes Gaël Bordier et Tristan Mendès France sont partis à la découverte de ce pays brimé par la junte du général Than Shwe. De ce voyage à couvert, la petite équipe a rapporté une compilation des petites et grandes absurdités qui, imposées par le pouvoir, régissent la vie quotidienne des Birmans. Déjà diffusé sur la chaîne Planète+ dans sa version classique, Happy World se décline désormais sur Internet en version hyperdocumentaire. En marge du film original, diffusé ici de manière linéaire et intégrale, le site consacré propose, dans une colonne à droite de la lucarne de visionnage, une sélection de témoignages, de bonus et d’articles complémentaires signalés en liens et publiés par des médias partenaires, comme Le Monde et Courrier international. Une façon de donner un peu de profondeur aux anecdotes ubuesques relatées en vidéo. Émilie Gavoille
Happy World, de Gaël Bordier et Tristan Mendès France. Birmanie : la dictature de l’absurde – Regarder sur happy-world.com