Dans une décision très controversée, un juge russe vient de débouter une jeune demoiselle qui se plaignait de harcèlements sexuels de la part de son employeur.
Le juge n’a pas débouté la jeune file de 22 ans par manque de preuve, mais simplement, tenez-vous bien, parce que :
If we had no sexual harassment we would have no children
C’est frais… Donc le harcèlement sexuel (le viol ?) serait un élément essentiel à la survie de l’espèce ?
Faut dire que le machisme russe est légendaire. Un sondage rapporte que 100% des femmes russes estiment avoir été l’objet d’un harcèlement sexuel de la part de leurs boss. 32% affirment avoir eu au moins une relation sexuelle avec leur employeur et 7% d’avoir été violées.
Il n’y a eu que deux procès gagnés par des femmes pour harcèlement sexuel en Russie post-soviétique. L’un en 1993 et l’autre en 97… Les associations de droits de l’homme considèrent que la femme russe est un citoyen de seconde zone et qu’elle est l’objet du plus haut taux de violence domestique au monde…
Source : Telegraph (UK)