Apparement les médias ne savent pas trop. Ils ont bien conscience qu’il y a un enjeu de présomption d’innocence qui se joue quelque part, mais ça reste assez flou. Ils se disent aussi que la fille violée et ses enfants portent aussi son nom. Mais bon. Ils sont tiraillés. Le bonhomme est tout de même un monstre.
Et au final ça donne quoi ? Eh bien ça donne par exemple le journal Libération qui fait l’exploit de publier dans un même mouvement, un papier qui protège l’anonymat de la famille en parlant de « Josef F. » (bravo Christian Fillitz) et un autre donnant le nom complet du personnage.
Et ailleurs ? C’est pire.
Mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de cette satanée présomption d’innocence.