C’est Jacques Buob dans Le Monde du 26 août 07 (et que je salue si part incroyable il devait passer par ici – on s’était côtoyé il y a presque 10 ans) qui revient sur cette question vertigineuse : tromper sa moitié dans Second Life, est-il un motif juridique de rupture ?
On recense de plus en plus de couples brisés pour cause d’infidélité virtuelle. Peut-on pour autant classer ce genre de situation dans la catégorie des adultères au sens légal du terme ? Pas encore, répondent les juristes, même si les avatars peuvent se livrer à des simulations d’actes sexuels. En revanche, ajoutent-ils, la cyberbigamie peut être aisément retenue comme une cause de divorce.
Les juristes n’en ont certainement pas fini de se creuser la tête avec ces questions d’un autre monde. Il y a plusieurs mois déjà, avec d’autres, je m’interrogeais sur certains cas pratiques pour le moins problématiques (de quoi inspirer de nombreux autres papiers dans Le Monde ?) :