Ceux qui l’ont croisé s’en souviennent encore. Ceux qui l’ont affronté n’en sont jamais sortis indemnes. Et ceux qui s’y risqueront, sauront par avance dans quoi ils s’embarquent en lisant ce post. Parce que là , autant vous le dire de suite, c’est une expérience extrême à laquelle on est convié quand on essaye pour la première fois Photo Booth. Le petit programme mac de traitement d’images en temps réel vous expose à une délicate introspection. Aucune échappatoire possible. Dès lors que vous acceptez le jeu, pas de retour en arrière. Photo Booth vous attrape, vous met sur un divan avec vous-même. Et là , vous vous faites face, comme jamais vous ne vous étiez vu. Une psychanalyse électronique qui vous force à envisager tous vos possibles, tous vos doubles. Une révélation parfois difficile à digérer. Je pense d’ailleurs que l’on devrait soutenir les victimes du Photo Booth et leur proposer un suivi psychologique. En bon journaliste, je me devais de m’exposer à l’objet de ce post. Tester, à mon tour, les limites de mon égo. Jusqu’où pourrais-je tenir face à ce miroir fantasmatique ?
Autant vous prévenir de suite, il y a un avant et un après.
Donc avant et perplexe :
Et… après…
Et en plus ça peut faire mal…