C’est encore la revue hype Wired qui l’annonce : Le géant de la télécommunication Inmarsat va lancer (c’est une question de semaines), deux super-satellites de communication qui vont propulser du ultra-haut débit sur presque toute la planète. On appelle ça – autant le savoir avant les autres 😉 – le BGAN (Broadband Global Area Network). Opérationnel dès 2006. « Le service couvrira 88% de la planète » annonce fièrement Chris McLaughlin Vice-président d’Inmarsat.
Bientôt finie la recherche harassante d’un Hotspot ouvert et non payant dans nos villes ? (Activité qui reste un sport de haut niveau même à Paris où administrations et cafetiers ne semblent pas encore avoir tout à fait compris l’intérêt de la chose…).
En attendant, le campus du MIT (la fameuse université tek du Massachusett/USA qui compte 10 000 heureux étudiants) est devenu, il y a peu, la plus grande entité géographique couverte par un seul réseau WiFi. Cette prouesse, l’université a décidé de la célébrer avec une expo titrée « iSpots« . Cette dernière propose une projection en temps réel de la carte du campus sur un mur de plexiglas, montrant l’activité WiFi de tous les usagers-étudiants (notamment leur position géographique). À la vue de l’exposition, Carlo Ratti, du département Urban Studies and Planning du MIT, constate que « les ordinateurs portables et le WiFi sont en train de créer une révolution dans la manière dont les gens ont de travailler« . L’expo montre surtout de façon flagrante ce qu’à grande échelle la fusion du sans-fil et de la géolocalisation pourrait donner…Je me prends alors à rêver. Si la planète était entièrement Wifisée et géolocalisée, peut-être toucherions nous du doigt l’énigmatique Web 3.0 que j’évoquais ici :
« …une belle utopie qu’on pourrait appeler pourquoi pas, le WEB 3.0 (en référence au WEB 2.0* et un clin d’oeil à la 3ème dimension) qui verrait la fusion totale de l’Internet à son environnement spacial et social, ainsi que celle des individus avec leurs avatars. »