Colloque Néthique à la Cité des Sciences (le 10 mars)

J’en suis, je soutiens et y participerai. Via nethique.info

Au coeur de la campagne présidentielle, une autre campagne plus discrète, menée par Les Humains Associés, bat son plein : celle pour la néthique. Aujourd’hui, 150 blogs et plusieurs territoires dans Second Life (l’Île Verte, le QG de Désir d’Avenir et l’île Sarkozy de l’UMP) ont adopté la charte. Un an après son lancement, nous organisons le 10 mars, une journée Néthique, au Carrefour Numérique, à la Cité des Sciences à Paris. La conférence sera diffusée dans Second Life (et sur le Web) en audio. Partenaires du débat : L’Institut Pierre Mendès France, AgoraVox, Le FORUM des Droits sur l’InternetLe thème « Néthique : Comment être un internaute-citoyen responsable ? », les deux tables rondes réuniront des intervenants de la société civile et des partis politiques : Tatiana Faria (présidente-fondatrice des Humains Associés), Natacha Quester-Séméon (Secrétaire Général des Humains Associés), Tristan Mendès France (Secrétaire Général de l’Institut Pierre Mendès France) et Laurent Mayet (professeur de philosophie et rédacteur en chef des hors séries du Nouvel Observateur et de Sciences et Avenir), Carlo Revelli (Co-créateur d’AgoraVox), Thierry Crouzet (Auteur du livre « Le 5e pouvoir »), Thierry Maillet (Auteur du livre « Génération Participation »). Benoit Thieulin (Responsable de la net-campagne de Ségolène Royal – desirsdavenir.org), Eric Walter (responsable internet de l’UMP – sarkozy.fr), Quitterie Delmas (Porte-parole des jeunes UDF de Paris – bayrou.fr).Modérateur : Sylvain Attal (journaliste)

Journée Néthique à la Cité des Sciences, samedi 10 mars à partir de 14h30, coorganisée par Les Humains Associés et le Carrefour Numérique

Avec son nouveau service Tips, Google pollue l'accès à l'information ?

Google vient de lancer un nouveau service dénommé « Tips ». Ces « Tips » ou « tuyaux » sont des réponses suggérées par Google à ceux qui recherchent des infos.
Réponses qui malheureusement se font au détriment de la qualité ou de la fiabilité.
Un exemple concret ? : vous cherchez le service « Yahoo calendar » dans google, google vous répond (en « tips ») : « Google calendar ». Est-ce ce que vous cherchiez ? Non, vous cherchiez « Yahoo calendar »…

D’autres moteurs de recherche (dont Yahoo) font déjà ce genre d’embrouilles depuis quelque temps, mais contrairement à Google, ils n’ont pas promis que :

Our communications with our users should be appropriately clear and truthful

Au lieu de garantir une réponse la plus « pure » possible, c’est à dire la moins polluée possible par des réponses commerciales, Google glisse doucement vers une info de plus en plus filtrée ou orientée.
Or, les utilisateurs que nous sommes ne connaissent pas ces subtilités (ni l’envers du décor). Les usagers confondent (contrairement à ce que m’avait dit LLM à Politique 2.0) les réponses sponsorisées et celles qui ne le sont pas. La preuve ? Lisez ceci [eng].

Enfin, mettre en avant une réponse commerciale est bien la preuve que Google ne considère pas (contrairement à ce qu’il annonce) que son classement naturel (celui issu des internautes) est le meilleur.

PS : Tiens, ça me rappelle un vieux truc que j’avais tenté (un peu naïvement sûrement) en 2004 : « Free-Google campaign » for a non-commercial access to information.

via Blake Ross

ONU : Vers une charte des droits de l'homme numérique ?

e-Human rights ?C’est ce qui ressort d’une conférence de l’ONU qui s’est récemment tenue à Athènes. La proposition de regrouper les droits fondamentaux de l’internaute dans une charte écrite a été évoquée lors de l’Internet Governance Forum.

L’un des intervenants au Forum, Robin Gross d’IP Justice, a insisté sur le fait que « les droits dont nous jouissons aujourd’hui doivent passer à l’âge digital ».

Le professeur Stefano Rodota a souligné, pour sa part, l’importance qu’il y avait à mettre sur pied un tel dispositif juridique alors que le net devient de plus en plus un « espace de conflit ».

Il a également suggéré que la charte numérique soit établie de bas en haut, en partant des utilisateurs plutôt que des gouvernements.

À un niveau moindre, la nethique offre un exemple intéressant de coordination citoyenne.

(via smartmobs.com)