Les réseaux sociaux et la mort : choisir un référent de confiance

Je profite de cette journée « consacrée aux morts » pour vous rappeler qu’il n’existe pas de réglementation homogène sur les traces numériques post-mortem d’un défunt.
Si vous décédez aujourd’hui, ce que je ne vous souhaite pas, quid de vos comptes emails, skype, Paypal, Facebook, Twitter ?
Apriori c’est le bordel.
La seule chose que je peux vous conseiller, c’est de choisir un référent de confiance autour de vous auquel vous confierez vos codes d’accès à vos comptes (sans oublier les logins de vos blogs, de vos ftp, hébergeurs, bref tout).
C’est une idée que j’avais évoquée lors de la conférence #JESUISMORT à la Cantine il y a quelques mois. 
Audible ici (7mn).

Pour aller plus loin : 
La chronique france-cu que j’avais consacrée au sujet en 2008 (3mn) : 
Deux billets centrés sur twitter :

Pompéi #NSFW au musée Maillol

Pour ceux que ça amuse, il y a une exposition assez sympa sur Pompéi au musée Maillol à Paris.

Ses habitants, il y a environ 2000 ans, dans l’intimité de leur maison, l’ambiance domestique, leurs diners (qui commençaient vers 15/16h jusqu’au soir), tout ça.
Mais aussi, dans un recoin, ceci.

11 septembre. Si j’avais été la CIA.

Je rebondis sur un des tweets de JM Brassart, un septique éclairé que j’ai plaisir à suivre. Dans son tweet, il mentionnait un article titré : “Si j’étais la CIA attaquant les tours jumelles…”. L’auteur s’amuse à imaginer ce que la CIA aurait du faire si elle avait vraiment organisé les attentats.

J’ai voulu m’amuser au même jeu, à ma façon, en vous parlant d’un épisode avec lequel j’ai une certaine proximité.

Tout a commencé avec une rencontre improbable. Le 11 septembre 2007 à NY lors d’une édition de blogtrotters.
J’ai eu la chance (si on peut dire) de croiser Dylan Avery, l’auteur de Loose Change, un pseudo docu sur les attentats devenu culte chez les conspirationnistes.
Dans cet échange, je m’étonnais d’une chose : pourquoi dans l’hypothèse d’une conspiration, la CIA a-t-elle envoyé deux avions sur les Twin Towers, pour ensuite s’embêter à les dynamiter ?

Sa réponse se trouve après son délire sur le mossad et des entreprises israéliennes.
En gros, si la CIA n’avait pas dynamité les bâtiments ça n’aurait pas été aussi grave, on ne parlerait pas de 11 septembre.

Deux avions de lignes pleins de passagers qui s’écrasent sur des tours avec des gens dedans, ça ne suffit pas pour les qualifs “attentats du 11 septembre”. Les attentats de Bombay, d’Espagne ou de Bali, c’était de la gnognote. Pas assez spectaculaire.

Imaginons une seconde que la CIA ait bien organisé les attentats comme les conspis l’imaginent.
Donc déjà, l’Agence envoie deux avions de ligne sur les tours, un missile sur le Pentagone, et on sait pas trop ce qu’ils ont foutu avec le vol 93, probablement le travail d’un stagiaire.
Pour le missile, le billet précédemment cité y répond.
Pour le reste, je m’y colle.

La CIA décide donc non seulement de viander deux avions de ligne sur les Twin Towers mais aussi de dynamiter ces dernières, façon démolition contrôlée (je me tiens à la version conspi).
Ça doit être le travail du même stagiaire. Parce que si on démolit de façon contrôlée deux voir trois gros buildings (oui pour les conspis il y en a trois), ben les gens risquent de voir que c’est… une démolition contrôlée. Pas très fin tout ça. Foutu stagiaire.

 
Ensuite, le plan implique d’employer un pro des spectacles pyrotechniques, façon 14 juillet. Parce que synchroniser l’écroulement de deux tours avec le crash de deux boings (quand on sait les retards que peuvent prendre certains avions de ligne), c’est pas gâteau. On sent encore ici aussi la patte de notre stagiaire.

Il faut bien sûr placer des charges à tous les étages, une centaine d’étages par tour (plus l’autre bâtiment, la Tour 7). À supposer qu’il y ait plusieurs charges à mettre par étage (comme pour les démolitions contrôlées standards), on a plus de 400 (600, 800 ?) charges à placer. Niveau discrétion, ça va pas être de la tarte. Beaucoup d’emmerdements potentiels. Faut pas être vu, ou alors se faire passer pour des femmes de ménages ou je ne sais quoi. Demandez au stagiaire, c’est son plan.
Ah oui, et enfin pour rendre l’opération un chouya plus piquante, on choisit d’installer tout ça dans un endroit bien discret. Genre dans les tours les plus animées de la ville. Histoire de bien se compliquer le truc.

Et le plus fou dans tout ça, dans tout ce plan foireux qui n’a ni queue ni tête, c’est qu’il y a des gens assez dingues pour y croire.

Ces “théories” ne tiennent pas la route une seconde. Pas besoin de se taper des milliards de pages web pour comprendre ce qui est évident : le 11 septembre 2001, il y a eu une attaque combinée d’islamlistes radicaux. Comme à Londres ou à Madrid. C’est tout.
Le reste, c’est du tripatouillage malsain et vain.

Les vraies questions sont ailleurs. Et il y en a un paquet.

Biennale de Venise 2011 – ma sélection arbitraire (pics+vids)

Choix improbables au fil d’une petite balade hasardeuse à Venise durant la biennale.

NB : je n’ai malheureusement pas noté les noms des artistes, ni le lieu précis des oeuvres. Mais bon, c’est cadeau alors on va pas se plaindre. 😀

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DÉBUT.

À l’Arsenal

24 heures de films classiques synchronisés en temps réel
 

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Extrait de la performance vidéo synchronisée

 

Chaise electrique effet papillon

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Statue-bougie qui fond depuis des mois

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Le pavillon des immigrants anonymes apatrides

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Près de la Pointe de la douane

Le tapis roulant xénophobe dédié aux immigrants

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Du balai pour les dictatures arabes (et autres)

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« Ils sont partout » – version raciste antiarabe

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Une poubelle

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Au Palazzo Grassi

Piano ma non troppo

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Le mur de Berlin version domestique ?

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« Du communisme au capitalisme »

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Petit wtf

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Muppet Show version Gozilla

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Mega-toutou gonflable

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Vers la Place Saint Marc sur le canal

Burqa fashion

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Aux Giardini

Miroirs brisés

 

 

Pourquoi les US perdent leur guerre ?

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FIN.

Happy World mentionné sur Télérama.fr

La junte en délire

Saviez-vous qu’il existe au monde un Etat où la capitale peut déménager du jour au lendemain sans que personne soit prévenu ? Bienvenue à Myanmar ! Grimés en touristes adeptes du film de vacances, les journalistes Gaël Bordier et Tristan Mendès France sont partis à la découverte de ce pays brimé par la junte du général Than Shwe. De ce voyage à couvert, la petite équipe a rapporté une compilation des petites et grandes absurdités qui, imposées par le pouvoir, régissent la vie quotidienne des Birmans. Déjà diffusé sur la chaîne Planète+ dans sa version classique, Happy World se décline désormais sur Internet en version hyperdocumentaire. En marge du film original, diffusé ici de manière linéaire et intégrale, le site consacré propose, dans une colonne à droite de la lucarne de visionnage, une sélection de témoignages, de bonus et d’articles complémentaires signalés en liens et publiés par des médias partenaires, comme Le Monde et Courrier international. Une façon de donner un peu de profondeur aux anecdotes ubuesques relatées en vidéo. Émilie Gavoille

 Happy World, de Gaël Bordier et Tristan Mendès France. Birmanie : la dictature de l’absurde – Regarder sur happy-world.com