Mini-guide du voyageur géolocalisé

Je suis revenu il y a peu de Venise (quel veinard !) et je voulais partager avec vous quelques conseils de voyageur (trop ?) connecté.

N’ayant qu’un iPhone en main, ces conseils se limitent à cet appareil.

Les prérequis :

  • Avoir un iPhone 3GS ou plus. En effet, l’iPhone 3 ne dispose pas de GPS directionnel, et donc ne peut pas bénéficier de tous les services géolocalisés.
  • Attention au forfait. Il est impératif de souscrire avant de partir à un forfait internet à l’étranger si l’on ne veut pas terminer avec une facture hystérique. Chez Orange vous trouverez des abonnements d’un jour (2 à 5€) à une semaine (une trentaine d’€) plus ou moins intéressants.
  • Être en zone 3G. Les services géolocalisés consomment pas mal de bande passante, si le pays que vous visitez ou la ville ne sont pas couverts, vous ne pourrez pas les utiliser de façon convenable. De ce que j’ai pu essayer, le réseau Edge n’est malheureusement pas suffisant (la connexion est beaucoup trop lente).
  • Éventuellement une petite batterie de secours pour votre iPhone (on en trouve pour moins de 30€). Ces services consommant pas mal d’énergie, votre iPhone risque de se vider avant que vous ayez pu en profiter pleinement.

Les applications utiles et gratuites :

  • « Plans« . Cette application est native dans les iPhones. C’est un sinon le meilleur outil de localisation. Je vous conseille dès votre arrivée, d’ajouter en « signets » votre hôtel, la gare ou l’aéroport de la ville visitée ainsi que les lieux récurrents (le super marché du coin, office du tourisme, hôtel d’autres amis, etc). Vous pourrez facilement retrouver votre chemin où que vous soyez en cliquant « itinéraire vers ce lieu ».
  • « TripAdvisor« . Idéal pour ne pas se taper un restaurant trop touristique (avec la nourriture qui va avec, c’est-à-dire mauvaise). J’ai testé et ça marche plutôt bien.
  • « Wikipanion« . Pour trouver des lieux autour de soi associés à des articles de wikipedia (articles géolocalisés). Très utile ne pas passer à côté d’un grand monument historique lorsqu’on se balade.
  • « Layar« . Très drôle pour observer son environnement proche en réalité augmentée (soit voir les tweets émis autour de vous, soit les articles wikipedia géolocalisés).
  • Bonus.

    • Un des grands plaisirs que j’ai avec ces outils, c’est de pouvoir me perdre dans une ville sans risquer de passer des heures à retrouver mon chemin.

    Nota Bene : il faut garder à l’esprit que de nombreuses applications communiquent vos numéros de tél et emplacement à des services tiers (pour la pub). Gardez aussi à l’esprit que si vous communiquez que vous êtes à l’étranger, cela peut intéresser des voleurs.

    Et vous, vous avez des applications que vous avez essayées avec bonheur lors de vos séjours à l’étranger ?

    Comment je suis devenu mon propre Google Street View

    Google Street View a priori tout le monde connait. On se souvient notamment des polémiques liées aux problèmes de confidentialité que ce service a suscité.

    Aujourd’hui je découvre, grâce à ce tweet, qu’on peut faire ça en amateur avec une petite application sur iPhone : ‘360Panorama’ d’Occipital (à 0,79€ pendant quelques jours).
    Le dispositif est tout simple. On fait un tour sur soi-même et l’iPhone fait une capture évolutive de ce qui nous entoure.
    Une fois l’opération effectuée, par exemple dans un magasin de jouets pour enfants dans le 5e à Paris, on obtient ceci :
    Même vue, mais dite « stéréographique » :

    Et voici le résultat, après traitement, que vous pouvez voir en ligne ici : http://occip.it/pt3ieuwo

    En bonus, voilà mon premier essai, toujours dans le 5e : http://occip.it/pt3i3uk1

    Si seulement j’avais pu faire ce genre de captures dans la vallée de la Fergana au Kirghizstan ou à la pagode Shwedagon en Birmanie… La prochaine fois !

    L'Internet fut-il populaire avant 1910 ?

    Les étrangetés du web. Aujourd’hui on en a un tout petit aperçu avec le nouveau service de Google : Ngram, un moteur de recherche qui affiche une courbe des occurrences d’un mot présent dans la liste grandissante des ouvrages déjà scannés par Google. Des livres qui peuvent parfois être très anciens (Dante, Galilée, Machiavel).

    J’en viens à l’étrangeté du jour. En cherchant le terme « Internet » sur Ngram, on découvre (en fait, j’ai vu ça chez Businessinsider) que le mot fut employé entre 1900 et 1910 avant de disparaitre et de réapparaitre vers 1975. Etrange non ?

    Mieux. En cherchant, le terme dans Google Livres cette fois-ci, on constate que Jean-Jacques Rousseau dans le volume 4 d’Emile publié en 1762 employait déjà lui aussi le terme « Internet » Continuer la lecture de L'Internet fut-il populaire avant 1910 ?

    Plantage du journal #LeMonde sur PMF et #Bettencourt

    Un article dans le récent Hors Série « l’Affaire Bettencourt » du journal Le Monde, reproduit à la page 62 une photo de Pierre Mendès France « avec André Bettencourt ». Eh ben non. C’est faux. Les deux personnes assises sont Simon Nora et Léone Georges-Picot (qui deviendra Léone Nora), tous deux amis proches de PMF. Nous attendons un rectificatif. Je vous tiens au courant.

    Ca me rappelle le Canard Enchainé qui nous avait accusé à tort d’habiter des HLM de luxe (!?) sans jamais avoir rectifié leurs infos malgré avoir admis leur erreur (c’était des homonymes)…

    Intervention sur France24 autour de Wikileaks et la diplomatie

    Emission du 30 novembre 2010. Plateau du Débat de France24 autour des fuites des mémos diplomatiques organisées par wikileaks.

    Précision : je voulais dire méga et pas giga quand j’évoque la taille du contenu brut téléchargeable de wikileaks. Le document décompressé faisant une trentaine de mégas.