Mélenchon : tromperie sur la marchandise ?

Une question me taraude. Quand on est sénateur de l’Essonne sans discontinuité depuis le 28 septembre 1986, qu’on a obtenu son mandat grâce au parti auquel on a adhéré, au travail acharné de ses militants, de ses élus locaux et qu’on décide (ce qui est parfaitement légitime) de le quitter, est-ce qu’on ne doit pas rendre son mandat ?
Ma réponse est simple : oui. Du moins si on a une once d’éthique politique.

Parce que sinon ça veut dire quoi ? Qu’on peut être élu sur une étiquette et lui dire « merde » le lendemain en gardant tous les bénéfices de la fonction ?

J’aime bien ce que dit Mélenchon sur certains points, la laïcité notamment, mais tout ça s’effondre, à mes yeux, s’il persiste à vouloir le beurre, l’argent du beurre et ses mandats étiquetés socialistes.

La grande gueule Mélenchon, pour révolté qu’il soit, n’a finalement que peu de corones cojones et reste un petit profiteur du système.

Sauf s’il abandonne tous ses mandats obtenus en tant que socialiste. Là, il aurait de la gueule le Mélenchon.

PS : je ne suis pas PS.

PPS : et puis j’apprends du perspicace Vinz que Mélenchon avait prévu son pseudo coup de théâtre, bien avant le congrès. C’est pas jojo tout ça… Voir le commentaire de Vinz ci-dessous. 🙂

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