Après le rock identitaire, le rap kémite ?

Vous connaissiez certainement l’existence de groupes de rock fachos (qu’on entend moins ces dernières années) proche des milieux skins ou plus généralement FN, eh bien, aujourd’hui les adeptes de Kemi Seba (kémite en chef) tentent, à leur tour, de faire passer leurs messages racistes et antisémites à travers du rap…

À ceux qui seraient surpris du parallèle identitaires/kémites, ce petit rappel : aux procès de Kemi Seba pour antisémitisme, les milieux identitaires étaient présents pour le soutenir. Pourquoi ? Parce que leur haine respective du juif les a rapprochés et qu’ils se sont trouvé un ennemi commun : les sionnnnistes (synonyme de juifs).

Aujourd’hui, donc, je découvre un rappeur ultra bling-bling (bien plus que Sarko), Karifa. On l’entend meugler « hotep » (le signe de ralliement des kémites), dénoncer la « maffia sioniste » ou faire la propagande de Kemi Seba et sa troupaille d’illuminés.

La scène rap/hip-hop française semble perméable à cette idéologie antisémite, et je constate (avec une certaine tristesse) que des gens comme Princesse Erika, peuvent tomber dans le panneau (de la fausse black-pride)…

Ce phénomène n’est pas nouveau et les milieux rap/hip-hopeux aux States connaissent depuis longtemps déjà cette contamination « kémite ». Une chanteuse américaine que j’aimais beaucoup, Erika Badu, reprend par bêtise, des délires kémites (en anglais), et soutient l’extrémiste Louis Farakhan (dont Kemi Seba est une pâle copie)…

Hotep.

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